Une rencontre informelle est prévue demain à Bruxelles pour tenter de ranimer l’organisation, au point mort depuis sa création en 2008. Une réunion est prévue demain pour tenter de relancer l’Union pour la Méditerranée (UPM) entre les 43 pays membres.
Organisée à l’initiative de Javier Solana, le diplomate en chef de l’Union européenne, cette rencontre va tenter de réunir de nouveau les partenaires européens, arabes et israéliens. « Sans volontarisme, l’UPM risque l’enlisement », a confié un responsable européen au Caire. Pour le moment, les négociations peinent à se mettre en place. Fondée en grande pompe à Paris en juillet 2008 par le président Français Nicolas Sarkozy, l’organisation n’a pour le moment avancé aucune mesure concrète. Dans son programme initial, l’UPM consistait à créer une « union de projets » pour poursuivre le dialogue euro-méditerranéen dit « de Barcelone », commencé en 1995. Et depuis la création de l’UPM, plusieurs dates ont été fixées pour des discussions entre les représentants des Etats membres. Toutefois, elles ont toujours été reportées à cause du climat politique tendu.
La France accusée
Toujours sans secrétariat ni financement, l’UPM est pour l’instant inexistante, surtout depuis l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. En effet, les pays arabes refusent de dialoguer avec Jérusalem, dont ils condamnent l’intervention militaire. Pire, les deux pays à l’origine de l’UPM, la France et l’Egypte, sont accusés par les pays arabes radicaux d’être des « complices » objectifs d’Israël dans ce conflit. Pour le moment, la France, l’Espagne et l’Egypte se sont déclaré fin mars favorables à une relance « rapide » de l’organisation. D’ailleurs, l’ambassadeur français en charge de ce dossier, Serge Telle, a affirmé ce week-end le fort désir de la France de relancer l’UPM, dont elle exerce la coprésidence. Reste à attendre la rencontre de jeudi qui pourrait déboucher, en cas de réussite, sur une réunion début mai qui permettrait le dégel officiel du partenariat euro-méditerranéen.
Toujours sans secrétariat ni financement, l’UPM est pour l’instant inexistante, surtout depuis l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. En effet, les pays arabes refusent de dialoguer avec Jérusalem, dont ils condamnent l’intervention militaire. Pire, les deux pays à l’origine de l’UPM, la France et l’Egypte, sont accusés par les pays arabes radicaux d’être des « complices » objectifs d’Israël dans ce conflit. Pour le moment, la France, l’Espagne et l’Egypte se sont déclaré fin mars favorables à une relance « rapide » de l’organisation. D’ailleurs, l’ambassadeur français en charge de ce dossier, Serge Telle, a affirmé ce week-end le fort désir de la France de relancer l’UPM, dont elle exerce la coprésidence. Reste à attendre la rencontre de jeudi qui pourrait déboucher, en cas de réussite, sur une réunion début mai qui permettrait le dégel officiel du partenariat euro-méditerranéen.
Par Mathieu MERLE - Francesoir.fr - le 22 avril 2009
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