Les participants à la Ve session du Forum de Paris, sur le thème sauver la Méditerranée, convaincus de la pertinence de la démarche de l’UPM, lancent un appel aux Etats membres, aux acteurs de la société civile et à ceux de la sphère économique et politique afin qu’une action volontariste soit entreprise sans plus tarder pour répondre aux aspirations des peuples de la Méditerranée.
A ce titre, ils renouvellent leur pleine adhésion aux dix propositions soumises à l’appréciation des chefs d’Etats et de gouvernements à l’occasion de la quatrième session du Forum et au moment de la préparation du Sommet de Paris du 13 juillet 2008.Les participants à la Ve session du Forum de Paris, sur le thème sauver la Méditerranée, regrettent l’enlisement du projet dans les faux prétextes politiques traditionnels qui entravent l’action commune en faveur de la Méditerranée.
A ce titre, ils renouvellent leur pleine adhésion aux dix propositions soumises à l’appréciation des chefs d’Etats et de gouvernements à l’occasion de la quatrième session du Forum et au moment de la préparation du Sommet de Paris du 13 juillet 2008.Les participants à la Ve session du Forum de Paris, sur le thème sauver la Méditerranée, regrettent l’enlisement du projet dans les faux prétextes politiques traditionnels qui entravent l’action commune en faveur de la Méditerranée.
L’UPM, par sa symbolique et sa dimension éthique, peut utilement contribuer à créer l’environnement favorable à la mise en œuvre d’un accord de paix israélo-palestinien et de solutions durables au règlement des différents conflits en Méditerranée.
Ils considèrent que la dégradation de l’environnement et du cadre de vie des Méditerranéens exige une réponse forte et immédiate au niveau institutionnel, une mobilisation des acteurs du partenariat méditerranéen et une allocation de ressources scientifiques, technologiques et financières compatibles avec les enjeux.
Aux yeux des participants, l’achèvement de la construction institutionnelle de l’UPM doit être réalisé dans les plus brefs délais. Cette construction doit être l’occasion d’une clarification des compétences et d’une simplification de ses modes de fonctionnement. Une plus grande visibilité vis-à-vis des peuples doit être recherchée à travers l’instauration d’un véritable débat démocratique.
La crise financière actuelle, loin de constituer un obstacle, doit être une opportunité. Les investissements dont la Méditerranée a besoin constituent un des moyens privilégiés pour retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi durables.
Aux yeux des participants, l’achèvement de la construction institutionnelle de l’UPM doit être réalisé dans les plus brefs délais. Cette construction doit être l’occasion d’une clarification des compétences et d’une simplification de ses modes de fonctionnement. Une plus grande visibilité vis-à-vis des peuples doit être recherchée à travers l’instauration d’un véritable débat démocratique.
La crise financière actuelle, loin de constituer un obstacle, doit être une opportunité. Les investissements dont la Méditerranée a besoin constituent un des moyens privilégiés pour retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi durables.
C’est dans ce contexte que les participants proposent :
1. Un sommet des grandes villes riveraines : La population urbaine méditerranéenne augmente chaque année d’un million de personnes. Cette urbanisation non maîtrisée serait la plus grande menace du bassin. Ce sommet a pour vocation de décider des grandes infrastructures qui rendent les villes vivables et durables : accès à l’eau potable, assainissement, transports publics, énergie et urbanisme. Nous proposons que ce sommet soit abrité par une ville du Sud en partenariat avec une ville de la rive Nord.
2. La création d’une structure scientifique permanente : Un « Collegium mediterraneum » ferait fonction de banque centralisée de données socio-économiques et synthétiserait les travaux de prospective effectués en Méditerranée par une pléthore d’organismes officiels, officieux ou privés. On aurait ainsi une plateforme commune au service de la connaissance mutuelle et de l’harmonisation des politiques.
3. Création d’une Haute Autorité de l’Eau en Méditerranée : Les prévisions à long terme de mesure de l’effet du réchauffement climatique sur les ressources hydriques du Bassin imposent des politiques communes de gestion des ressources, une mutualisation de la recherche et du financement des investissements. Seule une institution unique est à même de coordonner les efforts nécessaires.
4. Conclusion d’une Convention méditerranéenne sur les infractions liées à la pollution en Méditerranée : Cette convention définirait :
- un code de bonne conduite contraignant qui soumettrait à des règles et disciplines convenues les usagers de la mer ;
- une instance judiciaire compétente pour sanctionner les délits et infractions commis en Méditerranée. Le modèle de l’Organe de règlement des différends de l’OMC pourrait utilement inspirer les négociateurs ;
- une « police anti-pollution » méditerranéenne plus active et visible dotée de moyens opérationnels d’intervention et de compétences répressives : les « Casques blancs » méditerranéens. Le financement de ce dispositif pourrait provenir en partie d’une taxe de passage en Méditerranée acquittée par les usagers et des amendes imposées aux fraudeurs.
5. Création d’une Autorité pour le développement sanitaire solidaire et durable en Méditerranée : Elle aurait pour fonction de coordonner les diverses actions qui déterminent la qualité, la couverture des besoins en santé des populations du bassin méditerranéen. Elle chercherait à réduire, notamment, les inégalités en matière d’accès aux soins et d’espérance de vie.
6. Création d’un mécanisme de concertation sur le réchauffement climatique en Méditerranée et ses conséquences : Il s’agit de coordonner les positions des pays du pourtour méditerranéen sur l’application du protocole de Kyoto et son futur renouvellement dans le cadre de la Conférence de Copenhague de Décembre 2009.
7. Un mécanisme de concertation en matière de politiques agricoles en Méditerranée : Ce mécanisme devrait faciliter la mutualisation des actions menées en matière de recherche agronomique, de gestion sanitaire et phytosanitaire. Il devrait aider à la diffusion des meilleures techniques et pratiques qui favorisent l’économie de l’eau, la protection des sols et l’usage optimal de ressources naturelles rares : énergie, fertilisants.
2. La création d’une structure scientifique permanente : Un « Collegium mediterraneum » ferait fonction de banque centralisée de données socio-économiques et synthétiserait les travaux de prospective effectués en Méditerranée par une pléthore d’organismes officiels, officieux ou privés. On aurait ainsi une plateforme commune au service de la connaissance mutuelle et de l’harmonisation des politiques.
3. Création d’une Haute Autorité de l’Eau en Méditerranée : Les prévisions à long terme de mesure de l’effet du réchauffement climatique sur les ressources hydriques du Bassin imposent des politiques communes de gestion des ressources, une mutualisation de la recherche et du financement des investissements. Seule une institution unique est à même de coordonner les efforts nécessaires.
4. Conclusion d’une Convention méditerranéenne sur les infractions liées à la pollution en Méditerranée : Cette convention définirait :
- un code de bonne conduite contraignant qui soumettrait à des règles et disciplines convenues les usagers de la mer ;
- une instance judiciaire compétente pour sanctionner les délits et infractions commis en Méditerranée. Le modèle de l’Organe de règlement des différends de l’OMC pourrait utilement inspirer les négociateurs ;
- une « police anti-pollution » méditerranéenne plus active et visible dotée de moyens opérationnels d’intervention et de compétences répressives : les « Casques blancs » méditerranéens. Le financement de ce dispositif pourrait provenir en partie d’une taxe de passage en Méditerranée acquittée par les usagers et des amendes imposées aux fraudeurs.
5. Création d’une Autorité pour le développement sanitaire solidaire et durable en Méditerranée : Elle aurait pour fonction de coordonner les diverses actions qui déterminent la qualité, la couverture des besoins en santé des populations du bassin méditerranéen. Elle chercherait à réduire, notamment, les inégalités en matière d’accès aux soins et d’espérance de vie.
6. Création d’un mécanisme de concertation sur le réchauffement climatique en Méditerranée et ses conséquences : Il s’agit de coordonner les positions des pays du pourtour méditerranéen sur l’application du protocole de Kyoto et son futur renouvellement dans le cadre de la Conférence de Copenhague de Décembre 2009.
7. Un mécanisme de concertation en matière de politiques agricoles en Méditerranée : Ce mécanisme devrait faciliter la mutualisation des actions menées en matière de recherche agronomique, de gestion sanitaire et phytosanitaire. Il devrait aider à la diffusion des meilleures techniques et pratiques qui favorisent l’économie de l’eau, la protection des sols et l’usage optimal de ressources naturelles rares : énergie, fertilisants.
Par actualites-news-environnement.com - Avril 2009
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