À l’occasion de la 10e session de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour Méditerranée, je me rendrai en Jordanie à partir du 7 février prochain pour y représenter l’Assemblée nationale.
Au sein de la commission des Affaires économiques et financières, des Affaires sociales et de l’Education, nous discuterons du financement des PME et TPE dans l’espace méditerranéen.
Le texte de recommandation qu’adoptera notre commission devra mettre notamment l’accent sur leur accès au crédit, sur l’investissement dans les infrastructures et sur la formation. À ce titre, je plaiderai pour que les PME et TPE soient pleinement prises en compte dans la définition des politiques publiques des pays du pourtour méditerranéen. En effet, moins financiarisées et moins ponctionnées par la sur-rémunération du capital que les grandes multinationales, elles concourent au renforcement du tissu économique des pays en s’intégrant pleinement dans les écosystèmes économiques et sociaux.
Dans une grande région à l’avenir incertain, une nouvelle approche d’intégration est nécessaire. À condition de ne pas substituer le libre-échange au principe de coopération, de juste échange et parfois de réciprocité. Entre la nécessaire solidarité européenne due au peuple grec et le soutien indispensable à la paix au Proche-Orient, la France a un rôle particulier et ses voisins latins et maghrébins en particulier, l’heure est venue d’affirmer une stratégie méditerranéenne commune. Un an après l’assassinat de Chokri Belaïd, souvenons-nous du lien indissociable entre la démocratie et le développement économique partagé.
C’est le sens du message que je livrerai à Amman à mes collègues parlementaires au moment même où le président de la République Française se rend en Tunisie pour saluer la grande étape démocratique qui vient d’être franchie avec l’adoption de la nouvelle Constitution, la constitution d’un gouvernement.
Source de l'article Blog du Député Pouria Amirshahi
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