Le président de l'Association France- Algérie (AFA), Jean-Pierre Chevènement, a déclaré lundi soir avoir proposé que cette structure puisse servir de relais pour mobiliser les compétences nationales établies en France pour contribuer au développement de leur pays et également renforcer l'amitié entre Paris et Alger.
«J’ai proposé au président du CNES de populariser le rapport de la mission de proximité qu’il a mené auprès des compétences algériennes en France, qu’il entend remettre au président de la République dès son retour à Alger, et d’utiliser l’influence que pourrait avoir l’AFA et ses associations régionales pour contribuer à mobiliser les potentialités algériennes présentes en France dans l’intérêt de leur pays», a-t-il dit à la presse algérienne, au terme des entretiens qui l’ont réunis avec le président du CNES, Mohamed-Seghir Babès.
«Nous agirons pour que ce trait d’union qui existe entre nous et qui est très fort puisse servir au développement de l’Algérie et pour l’amitié entre elle et la France», a-t-il ajouté, suite à ces discussions qui se sont déroulées en présence de l’ambassadeur d’Algérie Amar Bendjama et du Secrétaire général de l’AFA, Raoul Weexteen.
Les potentialités que l’existence de la communauté algérienne nombreuse en France comporte pour l’Algérie et sa contribution à l’esprit d’entreprise, ont ainsi été au centre de nos discussions, a-t-il encore expliqué, ajoutant, que «connaissant les Algériens qui vivent en France, je sais qu’ils ont tous le souci de mettre leurs compétences, qui sont grandes, au service du développement de l’Algérie».
M. Chevènement a indiqué également que d’autres chapitres ont été abordés à la faveur de ces entretiens, tels que l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Le président du CNES qui a pour sa part exprimé son «immense satisfaction» d’avoir rencontré M. Chevènement qu’il a qualifié de «très grand ami de l’Algérie» a souligné que de par sa qualité de président de l’AFA, «Chevènement exprime la profondeur du lien qui le relie à l’Algérie».
M. Babès a affirmé aussi qu’il a eu déjà, au cours de ces dernières années, à maintes occasions, l’opportunité d’échanger avec le président de l’AFA, sur une série de considérations relatives aux relations algéro-françaises soulignant qu’«aujourd’hui, nous avons mis au centre de notre débat, l’intérêt de prendre en considération dans le cadre de ces relations, notre communauté nationale établie en en France, pays d’accueil, et en Algérie pays d’origine, car il y a des potentialités à explorer intensément».
Il s’est par ailleurs déclaré «heureux» de constater que Chevènement va être un «des relais en mesure d’établir cette réalité qui est celle que nous devons nécessairement prendre en considération, si on veut consolider le partenariat entre nos deux pays, à savoir, passer de manière privilégiée par les compétences issues de la communauté nationale établie en France» et qui, a-t-il estimé, «montent à une cadence exceptionnellement élevée».
Source de l'article La Nouvelle République
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