La Commission européenne a annoncé l’octroi d’une aide financière supplémentaire de 21 millions d’euros au Liban en vue d’atténuer la crise des réfugiés syriens dans le pays.
Ce sont surtout les communautés d’accueil des régions libanaises les plus touchées par l’afflux de réfugiés syriens qui bénéficieront de ce soutien, dégagé au titre du programme SPRING (Support for Partnership, Reforms and Inclusive Growth, soutien au partenariat, aux réformes et à la croissance inclusive).
Cette nouvelle enveloppe contribuera à atténuer les tensions liées aux risques sanitaires et environnementaux (par ex. en limitant les conséquences de la concentration massive de différents types de détritus, de la pollution de l’eau, etc.), de relancer l’économie locale et de créer des possibilités d’emploi pour les groupes vulnérables. L’accent sera donc mis sur le développement et la modernisation des capacités de gestion des déchets solides et l’amélioration de la productivité de l’agriculture durable à petite échelle.
« L’UE est parfaitement consciente de la nécessité impérative de soutenir non seulement les réfugiés syriens, mais aussi les communautés qui les accueillent. Afin d’atténuer les conséquences de la crise syrienne pour le Liban, l’UE a décidé d’axer ce nouveau soutien sur l’atténuation des pressions existantes en modernisant les services municipaux de gestion des déchets solides et en encourageant les initiatives locales de création d’emploi, » a déclaré Štefan Füle, commissaire européen en charge de l’élargissement et de la politique européenne de voisinage.
La nouvelle enveloppe d’aide financière comprend deux volets :
- Le premier, d’un montant de 7 millions d’euros, visera à encourager la relance des économies locales des communautés libanaises en offrant des possibilités d’emploi et de génération de revenus dans le secteur de l’agriculture grâce à l’amélioration de la productivité de l’agriculture durable à petite échelle. Le programme soutiendra entre autres la mise en œuvre de projets infrastructurels agricoles destinés à améliorer l’irrigation, la distribution et la qualité de l’eau et aidera les petits exploitants du secteur en leur offrant des services de conseil aux entreprises. Il les aidera également à développer des plans d’entreprise et à préparer des projections des flux de trésorerie ainsi que des dossiers de demande de prêts auprès d’un Fonds spécifique.
- Le second volet, d’un montant de 14 millions d’euros, vise à améliorer l’efficacité globale de la gestion des déchets solides dans les régions du Liban les plus touchées par l’arrivée de réfugiés syriens. L’idée est de développer et d’améliorer les services d’élimination des déchets et la gestion globale des administrations locales actives dans le secteur de la gestion des déchets solides.
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