- 4 projets-pilotes pour renforcer l’implication des associations dans la prise de décision
- Les appels à projets lancés fin mars pour des budgets de 50.000 dollars chacun
- Réunion du sous-comité Maroc-UE sur le transport, l’énergie et l’environnement
L’Union européenne veut appuyer les associations opérant dans le domaine de la protection de l’environnement. L’objectif est de favoriser une plus grande implication des ONG dans le processus décisionnel relatif aux questions environnementales.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la réunion organisée hier à Rabat, entre le Groupe de travail sur la politique européenne de voisinage, un collectif d’une trentaine d’association, et une délégation de responsables européens. Cette rencontre a eu lieu quelques heures seulement avant celle de cette délégation avec les officiels marocains, dans le cadre du sous-comité UE-Maroc sur le transport, l’environnement et l’énergie.
D’autant plus que les représentants des ONG présents à cette rencontre ont insisté sur l’importance de les impliquer davantage dans la prise de décision en matière de politiques publiques environnementales. Un constat partagé par Esther Pozo Vera, Policy officer à la direction générale de l’environnement à la Commission européenne, qui a souligné que «l’amélioration de la participation de la société civile est l’une des priorités de la relation UE-Maroc».
Cela devra passer par le lancement de projets au profit des ONG. Une action qui s’inscrit dans le cadre d’un programme régional qui concerne 13 pays. Au Maroc, 4 ou 5 projets pilotes seront lancés, avec un budget de près de 50.000 dollars chacun. «Les appels à projets seront lancés à la fin de ce mois», a fait savoir Esther Pozo Vera.
Elle a indiqué que le Pnud, également impliqué dans ce programme, se penche actuellement sur la préparation des cahiers des charges. L’objectif est de «favoriser la création de fédérations d’ONG ayant un poids leur permettant de participer au processus décisionnel», a noté la responsable européenne. Concrètement, les projets de renforcement des capacités des associations porteront sur des thématiques comme le développement de leurs aptitudes pour s’impliquer davantage dans l’effort législatif. Surtout que des représentants d’ONG, ont mis l’accent sur l’urgence de certaines lois, comme celles sur le littoral ou sur les zones humides.
D’autres thématiques sont également au menu, notamment la collecte et l’analyse des données environnementales. A cela s’ajoute le développement des compétences de ces associations pour qu’elles soient en mesure de se pencher sur la validité des lois en vigueur.
Par ailleurs, la réunion tenue avec les responsables gouvernementaux dans le cadre du sous-comité sur le transport, environnement et énergie, a porté sur une série de dossiers. Il s’agit notamment des questions de coopération bilatérale, mais aussi régionale, sur des sujets comme la dépollution de la Méditerranée.
Globalement, les représentants de la Commission européenne semble satisfaits des efforts du Maroc, qu’ils qualifient du «membre le plus actif dans les projets régionaux».
Source de l'article l'Economiste
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