D’après un rapport d’avancement relatif au cadre de partenariat pour les migrations, présenté ce jour par la Commission européenne et la Haute représentante pour les affaires étrangères, les mesures mises en place avec les partenaires en Afrique pour améliorer la gestion des migrations le long de la route de la Méditerranée centrale commencent à porter leurs fruits.
« Le nombre de morts tragiques en mer a diminué sensiblement durant l’été tout comme celui des migrants qui traversent la Méditerranée centrale », indique un communiqué de presse de l’Union.
Conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’UE a aidé plus de 11 000 migrants originaires de Libye et du Niger à retourner volontairement dans leur pays. L’UE et ses États membres ont intensifié leurs efforts afin de sauver des vies humaines, de démanteler le modèle économique des passeurs et des trafiquants, de lutter contre les causes profondes des migrations et de travailler en partenariat avec les pays d’origine et de transit des migrants tout en défendant les valeurs européennes et en respectant les droits de l’homme.
Mme Federica Mogherini, Haute représentante, s’est exprimée dans les termes suivants : « Nous sommes enfin sur la bonne voie. Lorsque nous parlons de migration, nous avons coutume de dire que nous sommes confrontés à un défi complexe, mais nous ne devrions jamais oublier qu’il est question de la vie de centaines de milliers d’êtres humains. L’UE est au premier plan lorsqu’il s’agit d’aider concrètement et de protéger les migrants. »
Le partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’OIM a été renforcé tout le long de la route de la Méditerranée centrale avec la mise en place de programmes spécifiques destinés à protéger et à venir en aide aux migrants, notamment pour les soins de santé primaires, l’accès aux documents ainsi que l’aide au retour volontaire et à la réintégration des personnes rapatriées.
Les mesures prises le long de la route de la Méditerranée centrale ont encore été renforcées, avec la poursuite des opérations de recherche et de sauvetage en mer, de la coopération avec les pays voisins de la Libye et des retours volontaires. Un projet doté d’une enveloppe de 46,3 millions d’euros a été approuvé dans le cadre du fonds fiduciaire pour l’Afrique afin de renforcer les capacités des autorités libyennes en matière de gestion des frontières et des migrations.
La formation des garde-côtes libyens et le renforcement de leurs capacités progressent dans le cadre du projet « Seahorse » et de l’EUNAVFOR MED opération SOPHIA.
Pour en savoir plus
Also available in
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire