Le sommet mondial Climate Chance s’est déroulé du 11 au 13 septembre 2017 à Agadir, au Maroc, en partenariat avec la région de Souss-Massa, l'organisation Climate Chance et notre section régionale CGLU Afrique, qui a joué un rôle déterminant pour l’organisation de ce sommet.
Le Sommet a réuni prés de 3 000 représentants de gouvernements locaux et régionaux, ainsi que des représentants de tous les acteurs non étatiques (secteur privé, organisations de la société civile, syndicats, etc.). Le Sommet visait à présenter les nouvelles actions entreprises par des acteurs non-étatiques pour lutter contre les changements climatiques dans le monde. Il a également permis de faire valoir les recommandations que les acteurs non étatiques peuvent apporter au débat en 2018.
Profitant du fait que l'événement était organisé sur le continent africain, CGLU Afrique et ses membres ont organisé une « Journée africaine » le 12 septembre.
Les villes africaines face au défi climatique
Le président de CGLU, Parks Tau, a été invité à intervenir lors de l'ouverture de la session plénière « Les villes africaines face au défi climatique », le 12 septembre. Il a évoqué la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale et la mise en œuvre conjointe de tous les Agendas, notamment l'Accord de Paris. Il a déclaré : « Les gouvernements locaux ont toujours recommandé d'assurer la cohérence et de renforcer les liens entre tous les Agendas internationaux. Nous avons toujours affirmé que l'agenda climatique ne pouvait être abordé sans considérer ses liens avec l’Agenda du développement et le Nouvel agenda urbain ».
Au cours de la séance qui a suivi, le Sécretaire Général de CGLU Afrique a présenté la « Déclaration des maires et des présidents des régions africaines » ainsi que les messages clés de la Déclaration. Les dirigeants locaux et régionaux d’Afrique y réaffirment leur attachement à l'Accord de Paris et aux initiatives actuelles des réseaux régionaux et mondiaux.
« Nous réitérons notre appel pour la localisation du financement pour la lutte contre les changements climatiques. L'urbanisation rapide des villes de notre continent, notamment, requiert d'énormes investissements pour garantir des infrastructures durables sur le plan environnemental. Le temps presse ! Nous avons besoin d'un accès direct aux mécanismes de financement mondiaux afin de créer des territoires résilients en Afrique et d'assurer une croissance à faible émission. Nous n'avons pas de modèles à suivre; nous devons éviter les erreurs commises par les autres. L'Afrique doit définir son propre modèle de développement et elle a besoin de gouvernements locaux solides pour y parvenir », a déclaré Parks Tau.
Le changement climatique n'est pas « qu’un problème de plus ». C'est le défi redoutable dont dépend tout le reste et il ne peut pas être traité séparément. Nous devrons l'associer à toutes nos politiques.
Plus d'informations:
Lizez la Déclaration des acterus non-étatiques que les élus sont invités à signer
Vous pouvez consulter ici la Déclaration présentée à la fin de la Journée africaine et que les élus africains sont invités à signer
Lisez la nouvelle complète de la Global Taskforce sur Le sommet mondial Climate Chance (seulement disponible en anglais)
Source de l'article UCLG
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