La Chambre de commerce, d'industrie et de services de Tanger a accueilli, mercredi, une journée d'information destinée à promouvoir la coopération entre les réseaux des centres technologiques industriels (CTI) du Maroc et de l'Andalousie.
Cette rencontre, organisée dans le cadre du projet "Aashara" dirigé par le Conseil andalou des chambres de commerce dans le cadre du programme de coopération transfrontalière (POCTEFEX) de l'Union européenne, a mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer ces centres technologiques, en tant que hubs d'innovation, pour favoriser les relations économiques entre le Maroc et l'Andalousie en favorisant les contacts entre entreprises des deux rives du Détroit et en mettant en place des système d'innovation et de normalisation conjoints.
Dans une déclaration à la MAP en marge de cette réunion, tenue avec la participation de chefs d'entreprises et de responsables de centres technologiques marocains et andalous, le président du Réseau des centres techniques industriels marocains (RECTIM), David Tolédano, a souligné l'importance des perspectives de coopération avec les centres techniques andalous, sachant que la feuille de route élaborée à l'initiative du ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et qui a conduit à la création du RECTIM a été mise en oeuvre avec le soutien du Réseau espagnol des centres techniques industriels.
Le RECTIM regroupe une dizaine de CTI actuellement et oeuvre pour favoriser la création de nouveaux centres dans les différents secteurs industriels en collaboration avec les fédérations professionnelles, a-t-il noté, ajoutant que ces centres ont pour missions notamment la formation, d'accompagnement des entreprises dans leurs efforts d'innovation, de recherche et développement et de vérification de la qualité de la production et de la norme des produits importés.
La feuille de route des CTI est encadrée par une convention portant sur la période 2013-2017 et dotée d'une enveloppe de 250 millions de DH consacrée à la recherche et développement et la mise à niveau des infrastructures des CTI, de leurs moyens et de leurs outillages, pour pouvoir répondre non seulement à la demande du secteur privé mais aussi à celle de l'Etat sur des projets d'intérêt général, a indiqué M. Tolédano.
De son côté, le secrétaire général du Conseil andalou des chambres de commerce, Antonio Fernandez Palacios, a relevé que la collaboration entre les CTI andalous et marocains constitue l'un des objectifs principaux du projet "Aashara", au même titre que la facilitation des rencontres inter-entreprises et l'organisation d'ateliers de formation et de journées de promotion des produits et services des deux rives du Détroit.
Il a aussi mis l'accent sur l'importance des centres technologiques notamment pour la PME qui, par le biais de ces institutions, trouve un accès à des services et à un savoir-faire difficilement accessibles par ses propres moyens, en particulier en matière de recherche et de contrôle des normes et des matériels.
Par MAP & La Vieeco
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