Un voyage à travers le patrimoine musical de la région de la mer Egée, avec des haltes de musique andalouse ou de folklore grec, a été proposé au public algérois dans la soirée de mercredi par les musiciennes grecques Ourania et Sofia Lampropoulou.
Représentant la Grèce, le duo de musicienne s'est produit à la salle Ibn Zaydoun en clôture du 18e Festival culturel européen qui se tient à Alger et à Béjaïa depuis le 10 mai.
Formant un duo exceptionnel et mélodieux, Sofia au qanoun et Ourania au santour (cithare sur table jouée avec des baguette) explorent les musiques traditionnelles et folkloriques de pays comme la Grèce, la Turquie ou encore l'Iran, qui présentent beaucoup de similitudes avec des influences puisées dans d'autres cultures du bassin méditerranéen.
Avec une grande dextérité dans l'éxecution, les musiciennes ont également revisité des mélodies de la musique andalouse revisitées avec des arrangements évoquant la harpe et la musique classique occidentale, tout en gardant la touche traditionnelle grecque comme fil rouge de ce spectacle, dans une fusion harmonieuse.
Avec ces instruments authentiques et de plus en plus rares, Sofia et Ourania Lampropoulou ressuscitent les musiques anciennes du bassin méditerranéen en installant un véritable dialogue entre les sonorités typiques d'univers musicaux précis qui sont devenus, par les composition des musiciennes, fusionnels ou complémentaires.
Inauguré le 10 mai, le 18e Festival européen a pris fin mercredi soir après deux semaines de spectacles organisés à Alger et à Béjaïa. Des conférences et des ateliers d'écritures et de design ont également été organisés dans le cadre de ce festival en plus d'expositions dédiées à l'histoire du design suédois et à l'écrivain espagnol Miguel de Cervantes.
Source de l'article APS
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