Un an après le lancement des 48 fonds
d’investissement de wilaya, en février 2011, leur mise en place s’effectue
graduellement et leurs premières prises de participation devraient intervenir d’ici
la fin de l’année. De son côté, le Fonds national d’investissement se tourne de
plus en plus vers le secteur privé.
Un an après le lancement des 48
fonds d’investissement de wilaya, en février 2011, leur mise en place s’effectue
graduellement et leurs premières prises de participation devraient intervenir d’ici
la fin de l’année. De son côté, le Fonds national d’investissement se tourne de
plus en plus vers le secteur privé.
El Djazaïr Istithmar, l’une des
sociétés chargée de la gestion de 16 fonds, indique que plusieurs PME opérant
dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP et des services aux entreprises
ont manifesté leur intérêt pour bénéficier de cet apport en capital dans leur
société.
« Le système s’installe et les
entreprises adhèrent. Nous sommes en train de traiter des dossiers qui, d’ici à
la fin de l’année 2012, seront finalisés », précise un expert financier de l’institution.
Il ajoute que le Fonds de wilaya peut fournir un financement complémentaire
dans le cadre d’une mise à niveau des entreprises. Il ne peut en revanche
intervenir en soutien aux start-up qui recherchent des fonds d’amorçage
susceptibles de pourvoir à 100 % de leurs besoins en financement.
Le Fonds national d’investissement
(FNI, fonds national mis en place il y a deux ans), issu de la restructuration
de la BAD (Banque algérienne de développement), confirme son leadership sur ce
terrain. Sur les $ 21,8 milliards d’investissements nationaux publics et privés
réalisés au 1er semestre 2011, plus de 10 % ($ 2,4 milliards) ont été financés
par le FNI.
Initialement, l’institution
financière a pris des participations dans le capital d’entreprises publiques,
finançant en retour l’extension de leurs capacités, comme Saidal à qui a été accordé,
en 2010, un prêt de DA 16 milliards. Le FNI a fait de même pour le Groupe
industriel des ciments d’Algérie (GICA), contribuant à hauteur de DA 141
milliards au développement du cimentier. Cosider a pour sa part bénéficié de DA
25,7 milliards et Air Algérie a eu accès à des crédits bonifiés auprès des banques
via l’entremise du Fonds.
« Le FNI s’est ensuite
progressivement ouvert au secteur privé », atteste un économiste financier. Début
2011, le fonds souverain a en effet pris une participation de 36 % dans le
capital de l’assureur AXA qui a démarré ses activités en Algérie en décembre.
Par Véronique NARAME - Marchés Tropicaux & Méditerranéens,
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