La promotion de l'accès des collectivités locales et régionales aux financements de la politique européenne de voisinage, l'extension du Pacte des maires aux villes et régions du Sud de la Méditerranée et l'application de la coopération territoriale dans des domaines stratégiques tels que la durabilité et les infrastructures énergétiques peuvent ouvrir la voie à une politique de cohésion euro-méditerranéenne marquée au sceau de l'innovation.
Tel est l'ambitieux message exprimé lundi par les représentants régionaux et locaux de plus de 30 pays, rassemblés à Bari pour la troisième session plénière de l'Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM).
« Un an après le début du printemps arabe, l'ARLEM a réussi à clarifier la manière dont l'UE peut mieux venir en aide aux communautés locales du Sud de la Méditerranée durant cette transition délicate, et comment la régionalisation et le transfert de compétences vers les autorités locales entrepris dans des États pivots comme la Tunisie offrent de nouvelles opportunités de coopération », a déclaré Mercedes Bresso, présidente du comité des régions et coprésidente de l’ARLEM.C’est en ces termes qu’elle s’est exprimée après l'adoption du rapport annuel sur la dimension territoriale de l'Union pour la Méditerranée (UpM), qui a été élaboré par les coprésidents de l'ARLEM.
« Ces efforts favoriseront la mise en œuvre d'une politique régionale et de cohésion empreinte d'innovation, laquelle aura pour but d'étayer la convergence des rives méridionales et orientales du bassin méditerranéen en créant un modèle de développement durable fondé sur une administration transparente et efficace, sur un environnement économique plus ouvert et dynamique et, surtout, sur des améliorations concrètes de la qualité de vie et des opportunités offertes aux citoyens », a conclu Mme Bresso.
« La plénière de Bari a apporté un fort encouragement au processus de transition démocratique égyptien », a déclaré Ali Abdelrahman, gouverneur de Gizeh (Égypte), élu en tant que nouveau coprésident de l'ARLEM par les membres du Sud de la Méditerranée. Son mandat débutera en août 2012, en même temps que celui de Ramon Luis Valcárcel Siso, président de Murcie (Espagne).
En adoptant le rapport sur le changement climatique et la désertification et le rapport sur les énergies renouvelables en Méditerranée, les membres de l'ARLEM ont clairement indiqué qu'un engagement concret et conjoint dans le domaine du développement durable peut accélérer de façon spectaculaire l'amélioration de services tels que la gestion de l'eau et des déchets, la fourniture d'énergie et les transports locaux, qui sont autant de facteurs clés dans la qualité de vie de millions de citoyens de cette zone.
Une croissance et des emplois verts figurent également parmi les objectifs du rapport sur le rôle des petites et moyennes entreprises en Méditerranée, tandis que la préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel en Méditerranée était le sujet d’un quatrième rapport.
L’ARLEM est une assemblée consultative, qui tend à donner au partenariat euro-méditerranéen une dimension locale et régionale.Ce bureau réunit 84 membres, issus de l’UE et de ses 16 partenaires méditerranéens, représentant les régions et les collectivités locales titulaires d’un mandat d’autorité régionale ou locale.
Par ENPI Info Centre
Pour en savoir plus
- Communiqué de presse
- ARLEM – Page internet
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