A l’instar d’un théâtre ou de
tout autre lieu culturel, nous avons souhaité vous réunir pour vous présenter
la saison Biennale 2012_2013.
Il est toujours délicat de
communiquer et de tenir informé le public, les partenaires, les artistes des
actions menées à l’extérieur. La Biennale en est un exemple.
Depuis un an, des artistes
français nous ont représentés à Thessalonique, puis à Rome. D’autres vont le
faire à Nottingham avant d’être réunis à Marseille au mois de novembre.
Entre-temps, l’association Biennale
a changé de Président, élabore de nouveaux projets, tend à une présence plus
marquante sur des événements étrangers comme le SWAB [1er Salon d’Art
Contemporain espagnol] à Barcelone, répond à des appels à projets de
différentes institutions européennes.
Bref, nous ne chômons pas et il
est légitime de temps en temps, de le faire savoir.
Notre objectif reste identique :
promouvoir et accompagner de nouvelles générations d’artistes, favoriser leur
première expérience internationale, impulser de la mobilité, des échanges, des
actions communes entre jeunes créateurs de la zone euro-méditerranéenne.
Au regard de l’organisation du
WEYA [World Event Young Artists] à Nottingham [Royaume Uni], dont le principe
s’est largement inspiré de la Biennale, on peut s’enorgueillir d’un projet qui
depuis 20 ans n’a cessé d’évoluer.
Que l’on considère l’événement,
le réseau ou la participation française, les lignes bougent, la remise en
question est permanente - y compris et surtout après les déceptions que nous ont
causées l’annulation d’Alexandrie puis de Casablanca.
Ainsi la Biennale sait à présent
s’adapter aux circonstances, à la conjoncture sans déroger à ses principes et à
ses exigences, bien au contraire.
Voici quelques éléments pour
illustrer notre propos :
La 15e édition a été organisée
dans deux villes, la 16e aura lieu à Ancône en Italie. Un dossier européen a
été déposé pour 2015 avec 5 temps forts dans 5 villes différentes dont
Marseille.
Le nombre d’artistes diminue et
s’équilibre entre les différentes rives et disciplines.
La participation au WEYA s’est
faite sous la tutelle de deux commissaires afin de rendre plus cohérente notre
présence dans cet événement sous le titre DISORDER.
Pour l’édition d’Ancône, il
est également prévu d’organiser une sélection finale déterminée par un comité de « curators » proposé par le réseau BJCEM
et les organisateurs de l’événement.
Côté français, nous poursuivons
la mutualisation de notre travail : catalogue de la sélection française et
appel à candidature communs, concertations sur les projets tels que « Le Retour
de Biennale ou la participation au WEYA, accueil du Conseil de direction de la
Biennale fin janvier 2013…
Il est probable enfin qu’avec
Emiliano Paoletti, secrétaire général de l’association BJCEM depuis 18 mois et
l’arrivée de Krista Mikkola ces jours-ci à la présidence, le réseau poursuive
son travail de mutation en vue de développer les projets de coopération entre
les
événements, augmenter la
notoriété de la Biennale et affirmer sa position singulière dans le champ des
événements internationaux.
C’est en tous cas, dans ce sens,
que le Comité Français souhaite poursuivre son engagement et ne manquera pas de
vous informer des suites données à ces différentes actions.
Les membres du Comité Français de
l’association internationale pour la BJCEM
Espaceculture_Marseille
Ville de Montpellier
Seconde Nature – Pays d’Aix
Communauté d’agglomérations
Toulon-Provence-Méditerranée
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Source de l'article Bjcem
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