Le soutien à la démocratie au sud de la Méditerranée a dominé les discussions entre l'UE et le Conseil de l'Europe réunis aujourd'hui à Strasbourg. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de continuer à offrir une assistance conjointe en la matière, en particulier pour les réformes constitutionnelles, l'organisation d'élections libres et justes, la protection et promotion des droits de l’homme ainsi que la réforme de la justice.
Ces discussions font partie des réunions de dialogue politique à haut niveau organisées régulièrement pour que les deux organisations puissent échanger leurs points de vue sur des sujets importants.
La ministre chypriote des affaires étrangères, Erato Kozakou-Marcoullis, représentant l'UE au nom de la Haute représentante Catherine Ashton, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, et le ministre andorran des affaires étrangères, Gilbert Saboya, président du Comité des ministres du Conseil de l'Europe, ont discuté de la coopération entre les deux organisations au sud de la Méditerranée et de la question de l'éducation aux droits de l'homme et à la démocratie.
Selon un communiqué de presse, ils ont réaffirmé leur solide soutien politique aux réformes démocratiques dans la région, tant dans l'intérêt du sud de la Méditerranée que de l'Europe, ainsi que leur volonté de continuer à coopérer pour apporter l'assistance nécessaire.
La ministre Marcoullis, le ministre Saboya et le secrétaire général Jagland ont souligné que la coopération entre l'UE et le Conseil de l’Europe était étroite à tous les niveaux, y compris en ce qui concerne les dernières évolutions dans les pays voisins du Sud de la Méditerranée.
Les participants ont également insisté sur l'importance de l'éducation aux droits de l'homme pour le développement de la démocratie et la cohésion sociale et, dans ce contexte, ils ont salué les initiatives prévues dans ce domaine pour les six prochains mois par la présidence andorrane du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, telles que les activités de sensibilisation et de formation à destination des jeunes.
L'UE et le Conseil de l’Europe ont exprimé leur intention d'augmenter davantage le soutien mutuel dans les domaines d'intérêt commun, en s'appuyant sur le Mémorandum d'accord de 2007, leur cadre de coopération et de dialogue politique.
Un programme de 4,8 millions d'euros, financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe, « Renforcer la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional », a été lancé en janvier 2012. Ce programme de trois ans entend accompagner les réformes démocratiques et politiques dans les pays du Sud de la Méditerranée. Il vise en particulier à renforcer l'indépendance et l'efficacité de la justice, à promouvoir la bonne gouvernance et à éviter la corruption et le blanchiment d'argent, à combattre le trafic d'êtres humains et à promouvoir les valeurs démocratiques.
Pour en savoir plus
Conseil de l’Europe – site internet
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