L’institut de la Méditerranée participe au premier projet transnational d’ouverture des données publiques. Baptisé Homer, il vise à la fois à renforcer la transparence des politiques publiques et à générer des applications économiques innovantes.
Dix-neuf partenaires issus de
huit pays méditerranéens* participent au projet européen Homer (Harmonising
Open data in the Mediterranean through better access and Reuse of public sector
information) destiné à harmoniser l’ouverture des données publiques (open data)
dans l'espace euroméditerranéen. Développé d’abord aux États-Unis, le concept
d’open data émerge désormais en Europe.
De quoi s’agit-il ? Les organisations publiques (collectivités, agences, services d’État, etc.) choisissent d’ouvrir une partie des informations dont elles disposent au public. Ce peut être le cadastre d’une commune, la liste des hôtels d’une région ou encore les menus des cantines des écoles. Autant d’informations jusqu’ici considérées comme privées, voire confidentielles, stockées par ceux qui les possédaient sans jamais les utiliser.
Un marché numérique transnational méditerranéen
La Commission européenne a largement encouragé le secteur public à agir dans ce domaine en suggérant la mise à disposition de jeux de données accessibles à tous. Dans un premier temps, ce sont les informations touristiques, sur le patrimoine ou les transports, jugées peu sensibles, qui sont compilées et proposées dans un format brut aux éventuels utilisateurs. Bruxelles a pointé l’ouverture des données publiques comme l’un des éléments de la Stratégie Europe 2020 dont l’objectif est de « remettre les économies sur la voie de la croissance élevée et durable ».
Pour appuyer son propos, l’Europe met en avant une somme d’études nationales : en 2007, le marché allemand des informations géographiques, un des secteurs que l’ouverture des données publiques stimulera le plus facilement, était évalué à 1,4 milliard d'euros, soit une augmentation de 50 % depuis 2003. Aux Pays-Bas, ce seul secteur des informations géographiques occupait 15 000 personnes à plein temps en 2008. En 2009, le gouvernement britannique considérait l’open data comme « l'énergie vitale de l'économie de la connaissance ». L’open data est également un moyen d’améliorer la transparence des politiques publiques en facilitant l’accès des citoyens à toutes sortes d’éléments de gouvernance.
Le projet Homer, lancé en Italie en avril 2012, est cofinancé par le programme de coopération territoriale européenne Med. Avec un budget total de 3,6M€ (dont 2,8M€ tirés du public) d’harmoniser les politiques et les portails d’open data sur le bassin méditerranéen, mais aussi d’identifier les obstacles à la réutilisation de fonds européen de développement régional), c’est le premier projet transnational de mise à disposition de données publiques autour de cinq thématiques : énergie, environnement, agriculture, tourisme, et patrimoine culturel. Il s’agit de regrouper les acteurs impliqués dans des initiatives d'ouverture des données publiques en jetant les bases d’un marché numérique transnational méditerranéen.
*Espagne, Italie, France, Malte, Grèce, Slovénie, Chypre, Montenegro
Pour appuyer son propos, l’Europe met en avant une somme d’études nationales : en 2007, le marché allemand des informations géographiques, un des secteurs que l’ouverture des données publiques stimulera le plus facilement, était évalué à 1,4 milliard d'euros, soit une augmentation de 50 % depuis 2003. Aux Pays-Bas, ce seul secteur des informations géographiques occupait 15 000 personnes à plein temps en 2008. En 2009, le gouvernement britannique considérait l’open data comme « l'énergie vitale de l'économie de la connaissance ». L’open data est également un moyen d’améliorer la transparence des politiques publiques en facilitant l’accès des citoyens à toutes sortes d’éléments de gouvernance.
Le projet Homer, lancé en Italie en avril 2012, est cofinancé par le programme de coopération territoriale européenne Med. Avec un budget total de 3,6M€ (dont 2,8M€ tirés du public) d’harmoniser les politiques et les portails d’open data sur le bassin méditerranéen, mais aussi d’identifier les obstacles à la réutilisation de fonds européen de développement régional), c’est le premier projet transnational de mise à disposition de données publiques autour de cinq thématiques : énergie, environnement, agriculture, tourisme, et patrimoine culturel. Il s’agit de regrouper les acteurs impliqués dans des initiatives d'ouverture des données publiques en jetant les bases d’un marché numérique transnational méditerranéen.
*Espagne, Italie, France, Malte, Grèce, Slovénie, Chypre, Montenegro
Source de l'article Econostrum-info
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