Organisées dans le cadre du Festival de la Mode de Tunis, deux conférences économiques dédiées aux thèmes du sourcing et de la formation textile-habillement se sont tenues les 3 et 4 avril 2014 à l’Hôtel Palace de Gammarth avec la participation de personnalités et d’experts européens.
On y avait notamment enregistré la présence de Jean-François Aguinaga (Commission européenne), François-Marie Grau (Fédération française du prêt-à-porter féminin), Jean-Luc Ferlicchi (JLF Conseils et président de l’ISTA), Gildas Minvielle (Institut français de la mode), Roger Zacaropoulos (Cabinet Edi-Stage), Samir Haouet (Cettex), Daniel Wertel (Fédération française du prêt-à-porter Féminin), Basly Mohamed Sahbi, Dominique Jacomet (Institut français de la mode), Antoine Jean (Printemps), Claude Miserey (Fédération française des industries du vêtement masculin), Sofia Jennene Labidi (Cepex).
Les deux conférences étaient animées par Jean-François Limantour, président du Cercle euro-méditerranéen des dirigeants textile-habillement (CEDITH) et d’Europe-Vietnam Alliance (EVA).
Ces conférences ont fait ressortir que le secteur textile-habillement tunisien a plutôt bien résisté en 2013 en dépit d’un marché international difficile et d’une situation socio-politique tunisienne complexe, enregistrant même une augmentation de ses exportations en dinars.
Il ressort des exposés des conférenciers que ce secteur clé pour les équilibres socio-économiques tunisiens dispose encore d’importants gisements de compétitivité et qu’il pourrait reprendre cette année le chemin de la croissance avec une certaine vigueur, vu l’amélioration probable de la conjoncture européenne et l’espoir du prochain rétablissement d’une situation politique stable en Tunisie.
Les conférenciers avaient émis les conclusions et recommandations suivantes:
1- Promouvoir et soutenir les stratégies de «circuit court» et de co-développement ainsi que de partenariat gagnant/gagnant euro-tunisien.
2- Accentuer une politique de valorisation de l’offre tunisienne produits/services.
3- Développer la production de pièces à manches (manteaux, vestes, …) et de vêtements de haute qualité.
4- Faire évoluer les règles européennes préférentielles de cumul de l’origine.
5- Assurer une meilleure transparence et une meilleure information des consommateurs au moyen de marquages nationaux de l’origine et non d’un marquage communautaire.
6- Accroitre les compétences marketing et managériales des cadres et dirigeants. Le projet de création d’un Institut méditerranéen de la Mode à Tunis a été à nouveau évoqué.
7- Diversifier les exportations vers les marchés du Nord de l’Europe, plus porteurs que ceux du Sud-européen.
8- Accélérer l’intégration, dans les entreprises, des nouvelles technologies de création, de gestion, de communication.
9- Optimiser les performances logistiques du secteur.
10- Renforcer la coopération euro-méditerranéenne (Dialogue Euromed) et intra méditerranéenne (mise en œuvre de l’accord d’Agadir) et intra-maghrébin.
11- Repenser le fonctionnement des salons et leur organisation.
12- Développer la veille économique et stratégique.
13- Promouvoir l’image d’une Tunisie respectueuse des normes sociales et environnementales.
14- Développer la commercialisation directe des produits tunisiens au moyen des circuits Internet et des sites marchands (E-commerce).
15- Développer la production de tissus «intelligents» et de vêtements «connectés».
16- Favoriser l’épanouissement, la professionnalisation et la promotion des jeunes créateurs tunisiens au moyen de diverses mesures telles que la création d’un annuaire spécifique, l’organisation d’un pontage avec l’artisanat, l’utilisation facilitée d’outils évolués de création de collections et de modélisme, l’immersion des jeunes talents en stages professionnels dans l’UE.
17- Impliquer plus largement les ambassades tunisiennes dans la promotion et la veille économique en faveur du secteur.
18- Explorer plus activement les marchés africains (Maghreb et Afrique Noire).
Les discussions ont mis en exergue l’importance d’un soutien accru de la France aux efforts de compétitivité du secteur tunisien textile-habillement.
Source de l'article Webmanagercenter
On y avait notamment enregistré la présence de Jean-François Aguinaga (Commission européenne), François-Marie Grau (Fédération française du prêt-à-porter féminin), Jean-Luc Ferlicchi (JLF Conseils et président de l’ISTA), Gildas Minvielle (Institut français de la mode), Roger Zacaropoulos (Cabinet Edi-Stage), Samir Haouet (Cettex), Daniel Wertel (Fédération française du prêt-à-porter Féminin), Basly Mohamed Sahbi, Dominique Jacomet (Institut français de la mode), Antoine Jean (Printemps), Claude Miserey (Fédération française des industries du vêtement masculin), Sofia Jennene Labidi (Cepex).Les deux conférences étaient animées par Jean-François Limantour, président du Cercle euro-méditerranéen des dirigeants textile-habillement (CEDITH) et d’Europe-Vietnam Alliance (EVA).
Ces conférences ont fait ressortir que le secteur textile-habillement tunisien a plutôt bien résisté en 2013 en dépit d’un marché international difficile et d’une situation socio-politique tunisienne complexe, enregistrant même une augmentation de ses exportations en dinars.
Il ressort des exposés des conférenciers que ce secteur clé pour les équilibres socio-économiques tunisiens dispose encore d’importants gisements de compétitivité et qu’il pourrait reprendre cette année le chemin de la croissance avec une certaine vigueur, vu l’amélioration probable de la conjoncture européenne et l’espoir du prochain rétablissement d’une situation politique stable en Tunisie.
Les conférenciers avaient émis les conclusions et recommandations suivantes:
1- Promouvoir et soutenir les stratégies de «circuit court» et de co-développement ainsi que de partenariat gagnant/gagnant euro-tunisien.
2- Accentuer une politique de valorisation de l’offre tunisienne produits/services.
3- Développer la production de pièces à manches (manteaux, vestes, …) et de vêtements de haute qualité.
4- Faire évoluer les règles européennes préférentielles de cumul de l’origine.
5- Assurer une meilleure transparence et une meilleure information des consommateurs au moyen de marquages nationaux de l’origine et non d’un marquage communautaire.
6- Accroitre les compétences marketing et managériales des cadres et dirigeants. Le projet de création d’un Institut méditerranéen de la Mode à Tunis a été à nouveau évoqué.
7- Diversifier les exportations vers les marchés du Nord de l’Europe, plus porteurs que ceux du Sud-européen.
8- Accélérer l’intégration, dans les entreprises, des nouvelles technologies de création, de gestion, de communication.
9- Optimiser les performances logistiques du secteur.
10- Renforcer la coopération euro-méditerranéenne (Dialogue Euromed) et intra méditerranéenne (mise en œuvre de l’accord d’Agadir) et intra-maghrébin.
11- Repenser le fonctionnement des salons et leur organisation.
12- Développer la veille économique et stratégique.
13- Promouvoir l’image d’une Tunisie respectueuse des normes sociales et environnementales.
14- Développer la commercialisation directe des produits tunisiens au moyen des circuits Internet et des sites marchands (E-commerce).
15- Développer la production de tissus «intelligents» et de vêtements «connectés».
16- Favoriser l’épanouissement, la professionnalisation et la promotion des jeunes créateurs tunisiens au moyen de diverses mesures telles que la création d’un annuaire spécifique, l’organisation d’un pontage avec l’artisanat, l’utilisation facilitée d’outils évolués de création de collections et de modélisme, l’immersion des jeunes talents en stages professionnels dans l’UE.
17- Impliquer plus largement les ambassades tunisiennes dans la promotion et la veille économique en faveur du secteur.
18- Explorer plus activement les marchés africains (Maghreb et Afrique Noire).
Les discussions ont mis en exergue l’importance d’un soutien accru de la France aux efforts de compétitivité du secteur tunisien textile-habillement.
Source de l'article Webmanagercenter
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire