Ce sont 169 millions d'euros que l'Union européenne vient d'accorder à la Tunisie dans le cadre de l’Instrument européen pour le voisinage (IEV).
Taieb Baccouche, ministre tunisien des Affaires étrangères, lors de la rencontre Tunisie-Conseil de l'Union
européenne le 17 mars 2015 à Bruxelles. © Dursun Aydemir / AFP/ANADOLU AGENCY
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Prenant appui sur la constatation que la transition politique tunisienne est l'une des plus réussies du Printemps arabe, l'Union européenne a décidé de matérialiser son engagement à soutenir les réformes du nouveau gouvernement. Celles-ci ont trait à la démocratie qu'il faut consolider, à la sécurité bien sûr après les événements du musée du Bardo, et enfin au développement économique.
Un soutien pour éviter une ligne de fracture avec les voisins
L'UE a ainsi décidé de mobiliser 169 millions d'euros dans le cadre de l’Instrument européen pour le voisinage (IEV). De quoi s'agit-il ? Dans sa politique dite de "voisinage", l'UE prend des initiatives pour "renforcer la prospérité, la stabilité et la sécurité" des pays qui lui sont proches. Objectif : éviter une fracture trop importante entre "l’Union européenne élargie et ses voisins directs". Concrètement, avec la Tunisie, selon l'agence Ecofin, les 169 millions d'euros mobilisés sont destinés, d'abord, à la relance économique (100 millions d'euros), à la réforme de la justice (15 millions d'euros), au renforcement du secteur des médias audiovisuels (10 millions d'euros), à la promotion de l'égalité homme-femme (7 millions d'euros), au développement des quartiers populaires (28 millions d'euros), à la gestion des frontières et à la protection internationale des migrants (3 millions d'euros), à l'appui à l'accord d'association (6 millions d'euros)
Par Samir El Walid - Source de l'article Le Point Afrique
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