Premier pays investisseur en Algérie, les entreprises françaises présentes sur le marché national ont atteint 500 unités. Soit une centaine d’entités supplémentaires par rapport à ce qu’il y avait, trois années auparavant.
Intervenant dans divers secteurs d’activité, notamment la mécanique, construction métallurgique et l’agroalimentaire, les firmes françaises installées sur le marché algérien ont créé 140 000 emplois, directs ou indirects, selon des informations émanant de la mission économique de l’ambassade de France à Alger sur l’état des lieux de la coopération bilatérale algéro-française.
Le transfert d’IDE (investissements directs étrangers) de l’Hexagone vers l’Algérie a été boosté depuis 2013 avec le lancement de deux projets-phares qui sont l’installation l’unité de production de Renault dans la région d’Oran et l’unité d’Alstom spécialisée dans la production de rames pour tramway et équipements de transport par rails, entrée en activité depuis le mois de mai dernier.
En matière d’évaluation financière, les investissements français en Algérie dépassent largement les deux milliards d’euros, plaçant ce pays comme principal investisseur étranger sur le marché algérien, selon la même source.
Analysant la tendance et les perspectives de la coopération bilatérale entre les deux pays, les experts français misent à l’unanimité sur une évolution non moins notable du volume des IDE à transférer à moyen terme. Les projets les plus en vue sont, entre autres, la prochaine arrivée du second leader automobile français Peugeot prévoyant une unité de montage en Algérie à l’orée 2016.
Le groupe Sanofi, préparant dans le domaine de l’industrie pharmaceutique le lancement de sa 3ème unité de production, autant que le groupe Bel dans le secteur agroalimentaire offrent également des perspectives favorables pour l’intensification de l’investissement productif français sur le marché algérien.
Par Mourad Allal - Source de l'article l'Econews
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