L'Association des gestionnaires des réseaux électriques méditerranéens (Med-TSO) tiendra jeudi et vendredi à Tunis sa première assemblée générale sous la présidence de M. Noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz et président de cette association créée en avril dernier.
Cette rencontre à laquelle prendra part également une délégation algérienne composée de hauts cadres de Sonelgaz ainsi que des patrons de ses filiales, se déroulera en deux séances, selon un communiqué du groupe Sonelgaz.
La première séance, prévue aujourd’hui, sera réservée aux membres de la Med-TSO, alors que la seconde session qui se tiendra demain, sera dédiée aux principales parties prenantes et partenaires du secteur électrique, notamment les représentants de régulateurs, d'institutions financières internationales, d'organisations régionales et de gouvernements. Cette séance permettra aussi de partager les visions des différents participants concernant «les implications réglementaires et financières pour la mise en place d'un système électrique méditerranéen intégré», indique le communiqué.
Par ailleurs, la première AG de la Med-TSO a été précédée hier, par la signature d'un accord pour la constitution d'un partenariat industriel entre les groupes Sonelgaz, Terna (Italie) et TEIAS (Turquie) pour la réalisation et la gestion des infrastructures électriques en Méditerranée, annonce le communiqué. Cet accord a pour finalité de mettre en place un partenariat industriel méditerranéen formé, dans une première phase, par les trois compagnies signataires avant d'être élargi à d'autres opérateurs.
Un consortium industriel sera créé dans le cadre de ce partenariat et aura pour objectif de participer au développement et à la gestion d'infrastructures électriques dans la région méditerranéenne. Il sera chargé, entre autres, de l'identification des opportunités d'investissement dans la région pour la réalisation et la gestion d'infrastructures de transport dans le secteur électrique, le développement des possibilités d'investissement suivant des schémas définis en commun pour chaque projet identifié et le développement d’études et de projets, le cas échéant en coopération avec d'autres opérateurs, explique-t-on.
Au-delà de la réalisation des infrastructures classiques de transport de l’électricité, le consortium pourrait aussi intervenir dans le développement des infrastructures liées aux énergies renouvelables, notamment avec les projets importants prévus dans les pays du sud comme l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et l’Egypte.
Source de l'article Algérie-Flashinfo
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