Hammamet (TAP) - "Les technologies de la production de l'hydrogène et la
fabrication des cellules des hydrocarbures", "les produits utilisés
pour la production de l'énergie" et "la production de l'hydrogène à
partir de l'énergie solaire" sont les principaux thèmes analysés au cours
du congrès euro-méditerranéen sur les technologies de l'hydrogène dont les
travaux ont démarré, mercredi, à Hammamet sud, et qui s'étalera sur trois
jours.
Le
président du congrès, Radhouane Chtourou, a souligné que la production de
l'hydrogène et son exploitation en tant qu'énergie de substitution est
d'actualité, dans de nombreux pays du monde qui oeuvrent à maîtriser davantage
la production de cette énergie qui peut être stockée et dont l'utilisation a
commencé dans le transport des voyageurs.
Il
a affirmé, à ce propos, que la
Tunisie peut devenir un des pays exportateurs d'hydrogène,
surtout à travers la rationalisation de l'exploitation des potentialités dont
elle dispose dans les domaines de l'énergie solaire qui peut être employée pour
la production de l'hydrogène qui peut, aussi, provenir des stations de
l'énergie solaires ou celles nucléaires.
L'orateur
a indiqué, d'autre part, que le stockage de l'hydrogène dans des cellules
d'hydrocarbure font de lui un domaine de recherche, grâce aux possibilités
qu'il offre, aussi, pour être réutilisé pour la production de l'énergie
électrique. Il a ajouté que l'entrée dans le domaine de la production et de
l'exportation nécessite, en particulier, l'instauration d'un système de recherche
scientifique évolué.
Le
congrès dont les travaux ont été ouverts par le ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche
scientifique, Moncef Ben Salem, entre dans le cadre du projet de
"promotion des compétences des chercheurs tunisiens, dans le domaine des
énergies renouvelables" financé par l'Union européenne.
Des
fonds de l'ordre de deux millions de dinars lui ont été consacrés. Des spécialistes
de 18 pays des cinq continents participent à ce congrès organisé par le Centre
des recherches et technologiques de Borj Cedria, avec l'aide de l'Institut des
technologies de l'énergie avancée de Messina (Italie) et de l'Institut des
ingénieurs de Nantes (France)
Source de l'article TAP Info
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