Doing Business 2013 Banque
Mondiale - le Maroc perd trois rangs
- Le Maroc est
classé au 97ème contre 92ème en 2012, moins bon que la Tunisie mais
dépasse de loin l’Algérie.
- De nouvelles
opportunités pour améliorer le climat des affaires dans la région MENA
De nouvelles opportunités pour
améliorer le climat des affaires au Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena).
Voilà de quoi parle «Doing Business 2013: Des réglementations intelligentes pour les petites et moyennes entreprises», le nouveau rapport de la SFI et de la Banque mondiale et qui est plutôt optimiste pour la région Mena malgré les derniers événements du printemps arabe.
Et même le Maghreb se porte bien. Le Maroc qui est au 97e rang dans le classement Doing Business2013 a rendu plus facile la création
d’entreprise en éliminant l’obligation de capital minimum pour les sociétés à
responsabilité limitée. Par la même occasion, le Maroc a rendu le transfert de
propriété plus cher en augmentant les droits d’enregistrement. Parmi les
domaines de réforme de la réglementation des affaires, le rapport cite la
création d’entreprises et transfert de propriété (plus cher qu’auparavant). Rappelons que le Royaume est passé du 115e rang au 94e dans le rapport Doing
Business 2012. Il a gagné 20 places au classement (contre 14 l’année
précédente).
Si la Tunisie (50e rang) est mieux classé que le Maroc, le nouveau rapport cite aussi l’Algérie qui arrive au 152e rang dans le nouveau classement. Le pays a amélioré son système d’information sur le crédit en éliminant le seuil minimum pour que les prêts soient inclus dans la base de données. Près de 47% des économies de la région Mena ont mis en œuvre des réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. Le rapport montre quelques changements positifs dans la région. Oman a garanti les droits des emprunteurs à inspecter leurs données sur le crédit personnel. Les Émirats Arabes Unis, pour améliorer davantage la création de nouvelles entreprises, ont mis en place un système en ligne de déclaration et de paiement des taxes et impôts, et réduit le temps nécessaire pour obtenir un raccordement au réseau électrique.Bien que les pays de la région aient fait des progrès dans la réduction de la complexité et le coût des processus de réglementation, les entrepreneurs de la région doivent encore lutter contre des faibles protections des droits de propriété et d’investissement. Avec une moyenne de 98 (sur 185) dans la facilité globale de faire des affaires, la région a encore de grandes possibilités de s’améliorer.Selon le nouveau rapport, les entrepreneurs locaux dans les pays en développement estiment qu’il est plus facile de faire des affaires aujourd’hui qu’au cours des 10 dernières années, soulignant les importantes améliorations de la réglementation des affaires à travers le monde. Près de 201 réformes réglementaires permettant aux entrepreneurs locaux de faire des affaires plus facilement ont été mises en œuvre par 108 économies cette année. La région d’Europe de l'Est et d’Asie centrale est celle qui a enregistré le plus grand nombre de réformes réglementaires: 88% des économies de la région ont réformé dans au moins un des domaines mesurés par Doing Business.
Les économies européennes en difficulté financière cherchent à améliorer la réglementation des affaires afin d’établir une base solide pour la croissance à long terme.
Voilà de quoi parle «Doing Business 2013: Des réglementations intelligentes pour les petites et moyennes entreprises», le nouveau rapport de la SFI et de la Banque mondiale et qui est plutôt optimiste pour la région Mena malgré les derniers événements du printemps arabe.
Et même le Maghreb se porte bien. Le Maroc qui est au 97e rang dans le classement Doing Business
Si la Tunisie (50e rang) est mieux classé que le Maroc, le nouveau rapport cite aussi l’Algérie qui arrive au 152e rang dans le nouveau classement. Le pays a amélioré son système d’information sur le crédit en éliminant le seuil minimum pour que les prêts soient inclus dans la base de données. Près de 47% des économies de la région Mena ont mis en œuvre des réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. Le rapport montre quelques changements positifs dans la région. Oman a garanti les droits des emprunteurs à inspecter leurs données sur le crédit personnel. Les Émirats Arabes Unis, pour améliorer davantage la création de nouvelles entreprises, ont mis en place un système en ligne de déclaration et de paiement des taxes et impôts, et réduit le temps nécessaire pour obtenir un raccordement au réseau électrique.Bien que les pays de la région aient fait des progrès dans la réduction de la complexité et le coût des processus de réglementation, les entrepreneurs de la région doivent encore lutter contre des faibles protections des droits de propriété et d’investissement. Avec une moyenne de 98 (sur 185) dans la facilité globale de faire des affaires, la région a encore de grandes possibilités de s’améliorer.Selon le nouveau rapport, les entrepreneurs locaux dans les pays en développement estiment qu’il est plus facile de faire des affaires aujourd’hui qu’au cours des 10 dernières années, soulignant les importantes améliorations de la réglementation des affaires à travers le monde. Près de 201 réformes réglementaires permettant aux entrepreneurs locaux de faire des affaires plus facilement ont été mises en œuvre par 108 économies cette année. La région d’Europe de l'Est et d’Asie centrale est celle qui a enregistré le plus grand nombre de réformes réglementaires: 88% des économies de la région ont réformé dans au moins un des domaines mesurés par Doing Business.
Les économies européennes en difficulté financière cherchent à améliorer la réglementation des affaires afin d’établir une base solide pour la croissance à long terme.
Source de l'article L'Economiste du Maroc
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