L’ALCS, l’AMDH, le Collectif Droit à la Santé au Maroc et ITPC-MENA réclament la transparence des négociations et une étude d’impact indépendante.
Les négociations entre le Maroc et l’Union Européenne sur l’accord de libre échange entre le Maroc et l’Union Européenne (ALECA) en sont, encore à leur 3ème round, que certaines associations lancent déjà un appel aux deux parties pour éviter que l’accord ne nuise à l’accès aux médicaments au Maroc.
Il s’agit de : l’Association de lutte contre le sida (ALCS), l’Association marocaine des droits humains (AMDH), le Collectif «Droit à la Santé au Maroc» et la Coalition internationale de préparation au traitement dans la région MENA (ITPC-MENA).
«Les accords commerciaux bilatéraux contiennent toujours une clause qui requiert que la réglementation nationale gêne le moins possible le commerce. Ce genre de clause fait primer le commerce sur les intérêts publics tel que la santé. Le contenu de l’accord demeurant encore inconnu, il est tout à fait probable que l’Europe y intègre des dispositions qui renforcent les droits de propriété intellectuelle et la protection des investissements au détriment de la santé publique comme c’est le cas avec les accords en négociation avec l’Inde et la Thaïlande», expliquent les associations partenaires.
A cet effet, lesdites associations exposent aux équipes de négociateurs aussi bien Marocains qu’Européens, différentes demandes notamment : tenir une réunion de concertation avec les organisations de la société civile et les défenseurs de l’accès aux médicaments; que les accords commerciaux soient négociés en totale transparence et donc que le Parlement, tous les partis politiques ainsi que la société civile, doivent être tenus informés des développements à tout moment pendant les négociations. Les associations veulent aussi qu’une étude d’impact indépendante, avec le soutien de l’OMS, soit effectuée pour évaluer les conséquences sur la santé publique…
Source de l'article Le Matin du Maroc
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