Impliquant les autorités locales de six territoires méditerranéens et des acteurs internationaux (chercheurs, entreprises, universités, institutions financières et parties prenantes de la société civile), Medseaties se penche sur la gestion durable des zones littorales (maritimes et terrestres).
Il s'agit notamment d'obtenir une meilleure coordination de la prise de décision entre les institutions publiques (au niveau national et régional) et les acteurs privés.
Au terme des deux années de travaux programmés, Medseaties souhaite pouvoir offrir aux acteurs locaux des clefs pour définir un cadre efficace de gouvernance, matérialisé par la signature d'un accord cadre approprié. Six agglomérations s'impliqueront directement dans le projet. La coopération entre les différents réseaux, locaux, nationaux et transnationaux sera encouragée et développée. Les résultats des travaux seront ensuite promus auprès de 800 décideurs politiques du bassin méditerranéen.
Elément moteur du projet Medseaties, la cité phocéenne oeuvre depuis plusieurs années à une gestion intelligente de son littoral.
Ainsi elle s'est dotée, dès l'an 2000, d'un plan de gestion de la rade, élaboré avec tous les acteurs et usagers du littoral marseillais.
Ainsi elle s'est dotée, dès l'an 2000, d'un plan de gestion de la rade, élaboré avec tous les acteurs et usagers du littoral marseillais.
Parmi les 64 engagements issus de ce plan, on peut citer notamment l'implantation de récifs artificiels sur une zone de 200 hectares (le plus grand parc européen de ce type). Dans cette zone protégée, des espèces (faune et flore) disparues, ont rapidement fait leur réapparition, dépassant largement les prévisions des experts les plus optimistes.
La mise en place des patrouilles bleues (en mer) et vertes (à terre) facilitent la cohabitation raisonnée entre tous les usagers de la mer (baigneurs, plaisanciers, plongeurs, pêcheurs, etc.).
De même, tous les ans au printemps, a lieu une vaste campagne de collecte de déchets (mer et littoral) qui implique plusieurs dizaines d'associations.
Ces différentes expériences ont largement contribué à faire aboutir le projet de Parc national des Calanques, premier parc péri-urbain d'Europe (3e dans le monde) qui a vu le jour en avril 2012.
Sur le site de l'Estaque un projet de technopole de la mer se profile. Avec notamment, un aquarium international, des activités liées à l'archéologie maritime et l'implantation d'entreprises tournées vers la mer. A terme, Marseille aspire à devenir une véritable "métropole de la mer" au plan international, avec le souci permanent de la préservation de l'environnement.
Source de l'article Directgestion
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