Les évolutions qu’a connue la zone MENA notamment au Maroc, en Tunisie, en Egypte et en Libye se sont traduites par la promotion des droits et du rôle de la femme dans des sociétés plus démocratiques.
Dans ce contetxte et sous le thème «Habilitation des femmes, partage et apprentissage » le British Council au Maroc a organisé du 13 au 15 janvier 2014 des journées de réflexion et d’étude ayant pour but de déterminer tous les obstacles empêchant la femme d’être active dans la vie publique. Cet événement a aussi été l’occasion d’exposer les stratégies à mettre en place afin de relever le défi et assurer le changement.
« Le projet de participation de la femme à la vie publique découle des changements qui ont bouleversé la région du Moyen-Orient. Ces derniers, bien qu’ils aient permis de mieux entendre la voix de la femme, ont représenté un défi qui est celui de construire des mécanismes pour faire émerger les questions de la femme, sa participation et ses droits au milieu de ce chaos. Le Fonds de partenariat arabe, soutenu par le «Foreign and Common Wealth Office» et le Département pour le développement international, a soutenu l’initiative du British Council visant à répondre à ce besoin » explique Mme Tamara Alkhas, Responsable régional des programmes communautaires de British Council.
Durant cette rencontre, prés de 40 représentantes de la société civile venant du Maroc, Tunisie, Egypte et de la Libye se sont réunies à Casablanca afin de partager leur expertise ainsi qu’acquérir de nouvelles stratégies qui peuvent leur permettre d’appliquer leurs conclusions à leurs contextes locaux.
Les participations tournaient autour des obstacles auxquels se heurte la femme dans la vie publique, accroitre la participation de cette dernière dans le processus politique, améliorer la confiance en soi pour conclure avec la façon dont la participation de la femme dans les processus politiques est perçue par la société.
«Les études montrent que la femme dans le monde arabe reste absente de la vie publique. Elle représente plus que 50 % de la population et c’est elle qui éduque les générations futures. Il faut les soutenir car introduire la femme dans la vie publique peut mener à bien l’économie des pays arabes. Le Maroc est sur la bonne voie et je salue les progrès qu’a connus le pays grâce à la volonté du Roi Mohamed VI que ce soit pour la réforme de la Moudawana ou avoir donné l’occasion à la femme de s’investir dans tous les domaines.» a notamment declare lors de ce forum M. Clive Alderton, Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc.
Pour aider les participantes dans leurs conclusions, elles ont bénéficié du soutien de l’INTRAC, centre de formation et de recherche pour les ONG internationales, qui fournit des services de formation, conseil et de recherches. Le centre a aidé ces femmes à mettre en place leurs propres plans d’activités et de recherches.
Par Hajar Hamri - Source de l'article La Nouvelle Tribune
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