Dans le cadre des petits déjeuners de la Méditerranée, organisés par IPEMED, vendredi 08 Juin 2012 de 08:30 à 10:00 à Paris.
Autour de :
Driss BENHIMA, PDG de Royal Air Maroc;
Bertrand LEBEL, Directeur Général adjoint de Air France.
Louis Boisgibault, expert IPEMED, introduira la rencontre et présentera les grandes lignes de son rapport consacré à l'« Impact différencié de la contrainte carbone sur les deux rives de la Méditerranée et les politiques de sobriété carbone ».
Driss BENHIMA, PDG de Royal Air Maroc;
Bertrand LEBEL, Directeur Général adjoint de Air France.
Louis Boisgibault, expert IPEMED, introduira la rencontre et présentera les grandes lignes de son rapport consacré à l'« Impact différencié de la contrainte carbone sur les deux rives de la Méditerranée et les politiques de sobriété carbone ».
En résonnance avec la Conférence des Nations unies sur le développement durable - Rio +20 - programmée du 20 au 22 juin 2012, IPEMED souhaite mettre en lumière les enjeux de la dynamique de développement durable appliquée aux acteurs du secteur aérien, dans la région méditerranéenne.
La conférence de Rio 1992 avait, entre autres, conduit à l'adoption de l'Agenda 21 et à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. La mise en œuvre du Protocole de Kyoto, quelques années plus tard, a concrétisé l'engagement de plusieurs pays développés de réduire leurs émissions de CO2 selon des objectifs fixés. Les pays européens, fers de lance de cette initiative, ont traduit cet engagement par la mise en place, dès 2005, d'un système européen de quotas d'émissions (EU ETS) en contraignant 11.000 installations industrielles européennes à se conformer à ce nouveau mécanisme de marché. Si ces engagements ne concernent que les pays européens, ils produisent néanmoins des effets sur l'activité des acteurs économiques internationaux.
En effet, depuis le 1er janvier 2012, toutes les compagnies aériennes internationales, dont les aéronefs atterrissent ou décollent d'un aéroport européen, sont soumises au système communautaire d'échanges de quotas d'émissions. Plusieurs compagnies américaines, chinoises, indiennes s'opposent à cette injonction et déclarent ne pas vouloir se conformer à une contrainte décidée unilatéralement par la Commission Européenne.
Comment les compagnies aériennes européennes et celles de la rive sud de la Méditerranée réagissent-elles face à ce dispositif contraignant ? Si le dispositif n'est pas respecté par les compagnies non européennes, quels vont être les effets en termes concurrentiels et environnementaux ? L'inclusion du secteur aérien international dans le système EU ETS est-il la meilleure façon d'encourager les compagnies aériennes des pays en développement à prendre des mesures en faveur de l'environnement? Quelles pourraient être les autres options ?
Cette rencontre sera également l'occasion de faire le point sur les stratégies de développement durable que les compagnies aériennes de la région ont développées ces dernières années pour réduire leur empreinte carbone et celles qu'elles projettent de mettre en œuvre pour répondre aux défis qui se posent. Enfin plus globalement pourra être évoquée la question de la coopération entre les acteurs aériens méditerranéens et l'intérêt d'adopter des stratégies, sinon communes, au moins convergentes, en matière de développement durable.
Uniquement sur inscription : communication@ipemed.coop - Dans la limite des places disponibles.
La conférence de Rio 1992 avait, entre autres, conduit à l'adoption de l'Agenda 21 et à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. La mise en œuvre du Protocole de Kyoto, quelques années plus tard, a concrétisé l'engagement de plusieurs pays développés de réduire leurs émissions de CO2 selon des objectifs fixés. Les pays européens, fers de lance de cette initiative, ont traduit cet engagement par la mise en place, dès 2005, d'un système européen de quotas d'émissions (EU ETS) en contraignant 11.000 installations industrielles européennes à se conformer à ce nouveau mécanisme de marché. Si ces engagements ne concernent que les pays européens, ils produisent néanmoins des effets sur l'activité des acteurs économiques internationaux.
En effet, depuis le 1er janvier 2012, toutes les compagnies aériennes internationales, dont les aéronefs atterrissent ou décollent d'un aéroport européen, sont soumises au système communautaire d'échanges de quotas d'émissions. Plusieurs compagnies américaines, chinoises, indiennes s'opposent à cette injonction et déclarent ne pas vouloir se conformer à une contrainte décidée unilatéralement par la Commission Européenne.
Comment les compagnies aériennes européennes et celles de la rive sud de la Méditerranée réagissent-elles face à ce dispositif contraignant ? Si le dispositif n'est pas respecté par les compagnies non européennes, quels vont être les effets en termes concurrentiels et environnementaux ? L'inclusion du secteur aérien international dans le système EU ETS est-il la meilleure façon d'encourager les compagnies aériennes des pays en développement à prendre des mesures en faveur de l'environnement? Quelles pourraient être les autres options ?
Cette rencontre sera également l'occasion de faire le point sur les stratégies de développement durable que les compagnies aériennes de la région ont développées ces dernières années pour réduire leur empreinte carbone et celles qu'elles projettent de mettre en œuvre pour répondre aux défis qui se posent. Enfin plus globalement pourra être évoquée la question de la coopération entre les acteurs aériens méditerranéens et l'intérêt d'adopter des stratégies, sinon communes, au moins convergentes, en matière de développement durable.
Uniquement sur inscription : communication@ipemed.coop - Dans la limite des places disponibles.
Source IPEMED
----------------------------------------------------
Les petits déjeuners de la Méditerranée, organisés par IPEMED, se déroulent chaque premier vendredi du mois à Paris. Deux personnalités du monde politique, universitaire ou économique, originaires du Nord et du Sud de la Méditerranée sont invitées à confronter leur point de vue autour d’une grande problématique méditerranéenne, devant un public composé de chefs d’entreprises méditerranéennes, de représentants de missions économiques, d’éditorialistes, d’experts et de partenaires d’IPEMED. Uniquement sur réservation (nombre de places limité).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire