L’École supérieure des affaires (ESA) a accueilli hier une rencontre sur le thème des technologies de l’information et de la communication, comme catalyseur de développement économique et humain dans les pays euro-méditerranéens. L’occasion de se pencher sur la nécessité d’une coopération régionale et sur le rôle que peut jouer le Liban dans ce développement.
L’Institut de prospective économique du monde méditerranéen Ipemed et Bader Young Entrepreneurs Program ont organisé hier à l’École supérieure des affaires (ESA) une conférence sur le thème du rôle du Liban dans le développement d’un espace méditerranéen des TIC (Technologies de l’information et de la communication). Étaient notamment présents lors de la rencontre Jean-Louis Guigou, directeur général d’Ipemed, Leila Serhan, responsable Microsoft Liban, et Salam Yammout, coordinatrice nationale des TIC à la présidence du Conseil des ministres.
« En tant que pionnier dans la mondialisation, le pays du Cèdre a un rôle essentiel à jouer dans le développement des TIC », a souligné Stéphane Attali, président de l’ESA, dans son discours d’ouverture. L’enjeu n’est pas des moindres : les TIC peuvent générer un accroissement des échanges économiques entre les pays de la Méditerranée. « Il dépend pour cela des conditions d’accès aux nouvelles technologies et de l’implication des pouvoirs publics et privés », a ajouté le président de l’ESA. L’objectif de la conférence était de dégager des recommandations pour développer le secteur des TIC au Liban et favoriser une coopération euro-méditerranéenne.
« En tant que pionnier dans la mondialisation, le pays du Cèdre a un rôle essentiel à jouer dans le développement des TIC », a souligné Stéphane Attali, président de l’ESA, dans son discours d’ouverture. L’enjeu n’est pas des moindres : les TIC peuvent générer un accroissement des échanges économiques entre les pays de la Méditerranée. « Il dépend pour cela des conditions d’accès aux nouvelles technologies et de l’implication des pouvoirs publics et privés », a ajouté le président de l’ESA. L’objectif de la conférence était de dégager des recommandations pour développer le secteur des TIC au Liban et favoriser une coopération euro-méditerranéenne.
Rappelons que selon la dernière étude du Forum économique mondial sur les TIC, le Liban demeure toujours à la traîne dans le domaine, se classant à la 95e place du classement parmi 135 économies dans le monde.
« Même si nous avons encore beaucoup de retard en la matière, le Liban a beaucoup progressé ces deux dernières années, a indiqué Salam Yammout, dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour. En effet aujourd’hui, l’ADSL est accessible presque partout au Liban et les prix ont baissé », a-t-elle poursuivi. Selon la coordinatrice nationale des TIC, un milliard de dollars seraient encore nécessaires pour établir un réseau national efficace. « Les télécoms sont un moteur de croissance, a-t-elle ajouté.
« Même si nous avons encore beaucoup de retard en la matière, le Liban a beaucoup progressé ces deux dernières années, a indiqué Salam Yammout, dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour. En effet aujourd’hui, l’ADSL est accessible presque partout au Liban et les prix ont baissé », a-t-elle poursuivi. Selon la coordinatrice nationale des TIC, un milliard de dollars seraient encore nécessaires pour établir un réseau national efficace. « Les télécoms sont un moteur de croissance, a-t-elle ajouté.
C’est au secteur privé de prendre en charge le secteur des télécoms sous la régulation du gouvernement. Cette libéralisation des télécoms serait créatrice d’emplois et pourrait endiguer la fuite des cerveaux à l’étranger. »
Jean-Louis Guigou a de son côté rappelé le rôle de l’Ipemed dont la mission est de rapprocher les deux rives de la Méditerranée. « Les TIC constituent un processus comparable à celui de l’industrialisation au XIXe siècle, a-t-il déclaré. Ces dernières ont un rôle crucial à jouer, car elles affectent l’ensemble des secteurs économiques. » Ainsi, selon le délégué général d’Ipemed, l’enjeu est tel qu’il ne doit pas être considéré sur le seul plan national.
Jean-Louis Guigou a de son côté rappelé le rôle de l’Ipemed dont la mission est de rapprocher les deux rives de la Méditerranée. « Les TIC constituent un processus comparable à celui de l’industrialisation au XIXe siècle, a-t-il déclaré. Ces dernières ont un rôle crucial à jouer, car elles affectent l’ensemble des secteurs économiques. » Ainsi, selon le délégué général d’Ipemed, l’enjeu est tel qu’il ne doit pas être considéré sur le seul plan national.
« Ce dernier nécessite la création d’un espace commun numérique sur le plan euro-méditerranéen. » Ainsi, la première recommandation avancée par le rapport est celle de la réalisation d’un « Cloud computing méditerranéen », soit une mutualisation des ressources, une plate-forme numérique de coopération Nord-Sud.
Par ailleurs, pour Pierre Musso, coauteur du rapport d’Ipemed et professeur à Télécom Paris Tech, « les TIC doivent être considérées comme un outil d’accroissement des ressources et non de substitution. Ainsi, le e.commerce ne remplace pas le commerce, la formation en ligne ne peut se substituer à l’éducation mais l’améliorer ». En outre, pour qu’un développement des TIC soit possible, l’ensemble des intervenants ont insisté sur l’importance de la confiance et de la gouvernance.
« La question de la régulation est bien entendu indispensable dans ce secteur, a noté Salam Yammout. Pour la réalisation d’un “cloud”, le e.paiement est essentiel, en particulier pour le développement des échanges dans la région. Mais la régulation euro-méditerranéenne est difficile à mettre en place, chaque pays ayant ses propres règles sur le plan national. ». De son côté, Leila Serhan a souligné le rôle du gouvernement en matière de sécurité et de protection des droits de la propriété intellectuelle. Enfin, parmi les autres recommandations avancées par le rapport, figurait la définition d’une charte d’usage et de référence ainsi que d’un label méditerranéen en matière de TIC.
Par Soraya HAMDAN
Source de l'article Lorientlejour
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