Le Maghreb des films 2012 se
déroule à Paris du 19 au 23 novembre à l’institut du Monde Arabe (IMA) et du 28
novembre au 4 décembre aux 3 Luxembourg.
La programmation est organisée en 5 thèmes :
« Algérie, du rêve à la réalité – de 1980 à 2012 », pour clore le cycle de films commémorant le 50 ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie
«Cinéma algérien, un souffle
nouveau», carte blanche à Marion Pasquier de la revue Bref », pour promouvoir
le "nouveau" cinéma algérien qui se fait en dehors des circuits
officiels et annonce une nouvelle génération de cinéastes.
« Tunisie, après la révolution », il y a presque deux ans que la révolution tunisienne a éclaté, comment le cinéma tunisien la présente ?
«Hommage aux réalisateurs Mohamed Zran et Nadia El Fani»
et une sélection d’« inédits en France »2011/2012 courts et longs métrages
et une sélection d’« inédits en France »2011/2012 courts et longs métrages
La grille horaire du programme à l’IMA figure sur la page Le MDF en novembre 2012 à l’IMA : la grille horaire, celle des 3 Luxembourg sur la page Le MdF 2012 aux 3 Luxembourg : la grille horaire.
Pour chaque titre du programme, par un clic vous accédez à la page consacrée au film (générique, synopsis, biofilmographie du réalisateur, etc.)Thème : « Algérie, du rêve à la réalité – de 1980 à 2012 »
Aux 3 Luxembourg
Algérie 1988-2000, autopsie d’une tragédie de Malik Aït-Aoudia et Séverine Labat – 150’ - Algérie/France - 2003 - documentaire
Autopsie d’une tragédie. L’enchaînement des faits qui ont conduit au drame algérien, à la violence, à la guerre civile. L’un des rares documentaires sur cette période
Algérie, la vie toujours de Djamila Sahraoui – 51’ - Algérie - 1999 - documentaire
Chronique d’une petite ville de
Kabylie. Mobilisation et amertume des jeunes, préfigurant la révolte en Kabylie
Boudiaf, un espoir assassiné de Noël Zuric et Malek.Bensmail – 58’ - Algérie/France - 1999 - documentaire
Pendant les 180 jours, Mohamed
Boudiaf incarna l’espoir du pays, avant d’être assassiné par un des officiers
chargés de sa sécurité. Ces six mois qu’il passe à la tête de l’Etat sont
marqués par un bras de fer permanent.
Un Algérien dyslexique rencontre
une Algérienne dans un champ vert, un manouche sur un banc bleu, un Allemand
dans un champ de ruines. Et au lieu d’un film sur l’identité, il comprend
"lis ton idée". Non loin de là traîne le débat sur l’identité
nationale.
L’histoire d’un homme qui vit de
sa passion, le chant. Malvoyant depuis toujours, Mohamed trouve refuge dans les
chansons de raï de ‘‘Cheb Hasni’’. Son arrivée à Paris, il y a huit ans, ne lui
a dénaturé ni son talent ni son envie de faire partager ses émotions à des
inconnus. Malgré sa situation clandestine, cet algérien, enivre chaque jour les
passagers de la ligne deux du métro parisien, avec ses chansons d’amour en
hommage à son pays d’origine et en souvenir de sa famille restée là-bas.
Douleur muette de Azzedine Meddour – 37’ – Algérie – 1998 - documentaire
La caméra donne la parole aux enfants pour s’exprimer sur le drame que vit leur pays, avec leur regard innocent, leurs souvenirs ou leurs silences.
Normal ! de Merzak Allouache –111’ – Algérie – 2011 - fiction
A travers les interrogations d’un jeune réalisateur pour trouver la fin de son film, qui soit en prise avec l’actualité (le printemps arabe, les manifestations à Alger), c’est une nouvelle vision de la jeunesse algéroise d’aujourd’hui en plein questionnement politique et artistique.
Octobre, automne à Alger de Malik Lakhdar Hamina – 93’ – 1992/93 – Algérie - fiction
L’histoire d’une famille algérienne vivant dans la morosité sociale et la banalité du quotidien, en octobre 1988
Rachida de Yamina Bachir-Chouikh – 100’ – Algérie – 2002 - fiction
Rachida, une institutrice, aux prises avec le terrorisme
Slimane Azem, une légende de l’exil de Rachid Merabet - 52’ – Algérie – 2011 - documentaire
Le portrait de Slimane Azem,
fameux représentant de la chanson algérienne du siècle dernier (1918-1983),
envisagé comme une plongée dans l’univers poétique d’une culture
plurimillénaire, celle des Berbères. Au travers de l’œuvre de cet artiste adulé
par les siens, éclairage sur cette communauté kabyle qui constitue un des
fondements de l’identité nationale algérienne
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