La 21ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) s'est ouverte, samedi soir à Tétouan, avec la participation d'un parterre de cinéastes et acteurs du pourtour méditerranéen.
Intervenant à cette occasion, le président du FICMT, Ahmed Housni, a souligné que cet événement culturel, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à promouvoir les valeurs de tolérance et de coexistence entre les peuples.
Pour sa part, le vice-président du conseil de la région Tanger-Tétouan, Abdelwahed Chaïr, a estimé que "la culture méditerranéenne assure la convergence de nos visées et le cinéma parvient avec brio à nous faire rêver et à aspirer à un avenir meilleur". La cérémonie d'ouverture de ce festival, qui se tient du 28 mars au 4 avril, a été marquée par un vibrant hommage rendu à la grande dame de théâtre, Touria Jabrane.
A cette occasion, l'actrice marocaine s'est dite fière et émue par cette reconnaissance, notant que le cinéma marocain a atteint un stade de maturité à la faveur des contributions et des sacrifices des générations ayant porté le flambeau du 7ème marocain depuis l'indépendance.
Lors de cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment du wali de la région Tanger-Tétouan, gouverneur de la préfecture Tanger-Asilah, Mohamed El Yaâcoubi et du directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi-Fihri, un hommage posthume a été également rendu à Fatine Hamama, grande vedette du cinéma égyptien et arabe, Mohamed Bastaoui, l'acteur marocain au sourire mémorable, Khalid Saleh, grand acteur égyptien et Francesco Rosi, grande figure du cinéma italien et mondial.
La cérémonie a été clôturée par la projection du film espagnol "La Isla minima" du réalisateur Alberto Rodriguez, qui narre l'histoire de deux policiers espagnols qui se déroule au début des années 1980.
Les deux héros, diamétralement opposés, sur le plan idéologique, sont envoyés dans un village éloigné, sis dans les lagunes de Guadalquivir, pour enquêter sur la disparition de deux adolescents.
Source de l'article Libération Maroc
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