Des chercheurs se basent sur l’observation d’îles dans la mer Méditerranée pour étudier l’impact de la hausse du thermomètre mondial sur certains écosystèmes.
L'observation se fera sur une trentaine d'îles réparties dans la Méditerranée |
L'Agence de Conservation des Côtes françaises, en partenariat avec des scientifiques européens et africains, a lancé un projet d’observation de l’écosystème établi dans les îles méditerranéennes, au nombre de… 15 000 îles. 30 d’entre elles ont été choisies pour être observées afin d’évaluer plus précisément les effets du changement climatique sur la biodiversité locale.
« Ces petites îles sont très pertinentes pour observer les variations des ressources et l’environnement […] Nous les appelons les “îles sentinelles” », a commenté, cité par nos confrères du Guardian, le naturaliste Vincent Rivière, qui dirige le comité de recherche et de conservation et selon lequel « l’idée est de les surveiller pendant cinq, dix ou même vingt ans ».
Ces îles sont pour la plupart d’entre elles des territoires laissés à l’état sauvage par l’Homme, d’où la préservation de leur écosystème et des statistiques parfois déroutantes. Evoquons ainsi ce bout de terre « révélateur » situé au large de la Corse, qui ne représente que 0,025 % de la superficie totale de l’île de Beauté, mais qui abrite aussi près d’un cinquième de sa faune et de sa flore.
Un choix d’îles varié pour mieux étudier les effets du réchauffement climatique
« Pour sélectionner les 30 îles, nous avons pris en compte plusieurs facteurs comme la distance avec le continent, la profondeur de la mer environnante et la présence ou non d’humains sur leur territoire », souligne M. Rivière.
Le comité scientifique devra confirmer la liste avalisée à Bizerte (Tunisie), où s’est tenu le mois dernier le troisième Forum d’Initiatives des Petites Îles Méditerranéennes. Une série de points de repère sera également déterminée afin de surveiller les changements qui affectent la biodiversité des micros-territoires. « Nous estimons qu’il existe des dizaines de points de repère, certains marins, d’autres terrestres », a précisé M. Rivière. Autant d’indicateurs potentiellement précieux dans le cadre d’une meilleure compréhension du « phénomène climatique », qui est encore très loin d’avoir livré tous ses secrets.
Source Zegreenweb
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