Malgré les critiques, l’Algérie montre qu’elle est devenu une grande puissance économique dans la région. 60 ans après son indépendance et une colonisation qui l’avait ramené au moyen âge, le pays a relevé les défis d’être une des économies les plus prometteuses au monde. Autoroute, Train à grande vitesse, métro, aéroports internationaux redessine le nouveau visage de l’Algérie.
Après le Brésil, la Chine, les Émirats Arabes Unis, l’Algérie à vocation à devenir un nouveau pays émergent. Grand comme 5 fois la France, le pays dispose de ressources énergétiques considérables. Chaque année on découvre de nouveaux gisements de pétrole. Les estimations donnent environ 30 ans de rente pétrolière au rythme de l’exploitation actuelle. Le pays a su tirer profit de la hausse des hydrocarbures et de la demande croissante en provenance de la Chine. Pour garder son indépendance, l’Algérie finance toujours l’essentiel des investissements du secteur. L’Algérie demeure un fournisseur important de gaz à l’Europe qui permet une moindre dépendance vis-à-vis du Gaz russe. Ce qui lui permet d’exiger le retour des investissements européens en Algérie lors d’une rencontre à Bruxelles début avril. Le contexte est donc favorable pour que la rente pétrolière favorise la croissance économie algérienne.
Un secteur pétrolier en croissance
En 2010, 14 gisements de Gaz, 12 de pétrole et 3 mixtes ont été découvert. Pour exploiter ses ressources, L’Algérie diversifie ses appels d’offre. Le 8 septembre dernier, un contrat d’une valeur de 167 millions de dollars a été signé avec l’américain Hess, le malaisien Petronas et le sud-coréen Hyundaï pour la réalisation d’une unité de production de pétrole brut d’une capacité de 12.000 barils/jour, et d’un pipeline de 25 km, pour exploiter le nouveau gisement de Bir El M’sana (300 km à l’est du champ d’Hassi Messaoud). Le gaz est une autre ressource qui fait de l’Algérie un de plus important producteur au monde.
Depuis 2007 la Sonatrach, compagnie nationale, a engagé trois milliards de dollars dans l’exploration. Résultat, des réserves estimées à 40 milliards de barils de pétrole « récupérable ». Ce qui place l’Algérie au troisième rang en Afrique, juste après la Libye et le Nigéria. Les principaux gisements de pétrole sont ceux de Hassi Messaoud et
HassiBerkine, à l’est du pays, celui de gaz est HassiR’mel, au centre. Il reste cependant de nombreuses zones peu explorées.
A la différence de ses voisins qui ont fait le choix d’un tourisme débridé et fragile, l’Algérie défend un modèle économique solide pour devenir à son tour un pays émergeant.
La rédaction France-Moyenorient
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