Réunion du réseau méditerranéen des villes de l’huile d’olive (Recomed).

C’est aujourd’hui lundi 16 avril que la ville de Meknès accueille la réunion du réseau méditerranéen des villes de l’huile d’olive (Recomed). Un réseau qui regroupe plus de 15 pays oléicoles méditerranéens et s’inscrit dans les objectifs de l’Unesco, le Conseil de l’Europe et le Conseil oléicole interrnational.
Son objectif est de promouvoir l’huile d’olive de qualité à travers le label Diète méditerranéenne, récemment reconnue par l’Unesco comme patrimoine universel de l’humanité.
Pour Noureddine Ouazzani, membre du comité scientifique du Recomed et organisateur de la rencontre de Meknès, «le réseau veut aussi promouvoir la conservation et l’élargissement des actifs de la production d’huile d’olive de qualité». Et ce, «en médiatisant l’origine et la typicité de la production régionale, qui confèrent des valeurs utiles pour la communication de la civilisation de l’huile d’olive en termes d’environnement, de nutrition, de santé, de paysage, de tourisme, de culture matérielle et immatérielle”, déclare à L’Economiste Enrico Lupi, président du Recomed et de l’association italienne des villes de l’Huile d’olive. Fier de la tenue de la 1re rencontre de son réseau à Meknès, capitale de l’olivier au Maroc, ce dernier souligne que “l’huile d’olive a toujours revêtu une valeur symbolique pour l’humanité.
Il suffit d’observer la place qu’elle occupe dans l’histoire, les traditions et la vie culturelle des hommes des pays du pourtour méditerranéen. Pour les organisateurs de la rencontre de Meknès, l’accroissement actuel de la production d’huile d’olive et le renforcement de l’intérêt mondial pour les produits oléicoles a incité un grand nombre de pays à déployer des efforts particuliers pour améliorer la production. Et ce sont ces expériences qui seront exposées ce 16 avril à Meknès. «Il faut placer la filière oléicole dans un contexte concurrentiel où seules la qualité, la notoriété et la distinction du produit “huile d’olive” priment», estiment les organisateurs de l’événement.
Il faut placer la filière oléicole dans un contexte concurrentiel où seules la qualité, la notoriété et la distinction du produit “huile d’olive” priment
D’autant plus que les enjeux actuels pour une oléiculture rentable et de qualité exigent que les efforts des producteurs et des opérateurs du secteur oléicole portent aussi sur la stimulation de la demande de l’huile d’olive sur les marchés traditionnels de consommation et sur la création de cette demande sur les marchés émergents et potentiels. Et cela en adoptant une approche intégrée production-commercialisation. “Nous souhaitons donner plus de visibilité à la promotion de la consommation et la culture de l’huile d’olive de qualité qui présente des opportunités intéressantes à saisir au niveau du marché local et international où seuls 5% de la population planétaire consomment l’huile d’olive. Il est ainsi de notre devoir d’encourager le reste (95%) à faire autant. Les consommateurs qui créeront le plus grand espace commercial mondial de l’huile d’olive seront parmi les 800 millions habitants de la Méditerranée”, conclut Noureddine Ouazzani, également responsable de l’Agropôle olivier de Meknès.o
Par Y. S. A.- L'Economiste du Maroc
Source de l'article L'Economiste du Maroc

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