Dans la région de Tanger, les conflits sociaux se multiplient dans le secteur textile. Une situation qui inquiète la profession, déjà fragilisée par la crise en Europe.
Tandis que les entreprises du secteur textile au Maroc sont menacées par une contraction de la demande européenne, les conflits sociaux se multiplient dans le nord du pays.
Dans la région de Tanger, le chômage technique est au plus haut. Les exportations de textile font du surplace.
« Depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la Justice et du Développement (PJD), nous subissons la fronde de son syndicat affilié, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), qui a constitué de petits noyaux dans plusieurs entreprises », dénonce Mohamed Said Zniber, président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith) pour le Nord du Maroc.
« Les patrons sont pour le dialogue social, mais ne savent plus quoi faire devant l’agressivité des grévistes UNTM. Ces derniers empêchent l’accès à l’usine, insultent les responsables ! Ils bloquent les importations et les exportations de marchandises !», s’indigne le président de l’Amith Nord.
Cinq usines du secteur textile, dont deux installées à Tanger Free Zone, seraient particulièrement touchées.
« Avec la crise en Europe, ce n’est pourtant pas le moment ! Les textiliens n’ont aucune visibilité. Les carnets de commande sont à moitié remplis. Certains patrons, étranglés par leurs dettes, notamment envers la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), envisagent même de mettre la clé sous la porte », s’inquiète le responsable.
Les ouvriers grévistes contestent les cadences et demandent le paiement des journées non travaillées, imposées par le ralentissement économique.
« Les patrons sont pour le dialogue social, mais ne savent plus quoi faire devant l’agressivité des grévistes UNTM. Ces derniers empêchent l’accès à l’usine, insultent les responsables ! Ils bloquent les importations et les exportations de marchandises !», s’indigne le président de l’Amith Nord.
Cinq usines du secteur textile, dont deux installées à Tanger Free Zone, seraient particulièrement touchées.
« Avec la crise en Europe, ce n’est pourtant pas le moment ! Les textiliens n’ont aucune visibilité. Les carnets de commande sont à moitié remplis. Certains patrons, étranglés par leurs dettes, notamment envers la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), envisagent même de mettre la clé sous la porte », s’inquiète le responsable.
Les ouvriers grévistes contestent les cadences et demandent le paiement des journées non travaillées, imposées par le ralentissement économique.
Dépendants des donneurs d'ordre espagnols
La quasi-totalité des entreprises travaillent à façon pour quelques grands donneurs d’ordres, situés en Espagne.
Dans la région de Tanger, à contrario de l’axe Casablanca-Rabat, les textiliens ne fabriquent guère de produits finis. « Nous sommes dépendants de deux-trois donneurs d’ordre principaux (…) Aujourd’hui, nous demandons au ministre de l’Industrie et du Commerce de nous appuyer, via des salons professionnels, pour trouver d’autres débouchés, notamment en Europe du Nord », indique Mohamed Said Zniber.
Depuis le 20 Février 2012, les mouvements sociaux se multiplient au Maroc. En 2011, le nombre de grèves, tous secteurs confondus, a quasiment doublé.
Le secteur textile compte quelques 1 500 usines et près de 200 000 ouvriers.
Dans la région de Tanger, à contrario de l’axe Casablanca-Rabat, les textiliens ne fabriquent guère de produits finis. « Nous sommes dépendants de deux-trois donneurs d’ordre principaux (…) Aujourd’hui, nous demandons au ministre de l’Industrie et du Commerce de nous appuyer, via des salons professionnels, pour trouver d’autres débouchés, notamment en Europe du Nord », indique Mohamed Said Zniber.
Depuis le 20 Février 2012, les mouvements sociaux se multiplient au Maroc. En 2011, le nombre de grèves, tous secteurs confondus, a quasiment doublé.
Le secteur textile compte quelques 1 500 usines et près de 200 000 ouvriers.
Par Christelle Marot, à CASABLANCA - Econostrum.info
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