Trente participants. Trente propositions iconiques avec un seul objectif : rattacher le présent au passé, la tradition à la modernité, en tenant compte des influences extérieures. Des regards imprégnés de sensibilité mettant en valeur une richesse inestimable.
“Patrimoine vivant en Méditerranée”, tel est l’intitulé de l’exposition de photographie qui se tient depuis le 21 avril 2012 à la galerie Mohamed-Racim (Alger).
Cette manifestation est organisée en partenariat avec Euromed Héritage (un programme financé par l’Union européenne, qui œuvre depuis 1998 à valoriser le patrimoine culturel en Méditerranée), RehabiMed (Barcelone) et Ecume (Echanges culturels en Méditerranée), avec la collaboration, en Algérie, de l’association culturelle Patrimoine. Cette exposition est le résultat d’un concours de photographie lancé en 2010 autour du thème “Le patrimoine vivant méditerranéen”.
“Patrimoine vivant en Méditerranée”, tel est l’intitulé de l’exposition de photographie qui se tient depuis le 21 avril 2012 à la galerie Mohamed-Racim (Alger).
Cette manifestation est organisée en partenariat avec Euromed Héritage (un programme financé par l’Union européenne, qui œuvre depuis 1998 à valoriser le patrimoine culturel en Méditerranée), RehabiMed (Barcelone) et Ecume (Echanges culturels en Méditerranée), avec la collaboration, en Algérie, de l’association culturelle Patrimoine. Cette exposition est le résultat d’un concours de photographie lancé en 2010 autour du thème “Le patrimoine vivant méditerranéen”.
Plus de 300 photographes, amateurs ou professionnels y ont pris part. Après une sélection draconienne, trente travaux ont été choisis pour faire partie de cette exposition qui est, pour rappel, itinérante. Son point de départ a été Barcelone. Après Alger, c’est la ville de Batna qui accueillera cet événement qui sera ensuite visible à Tunis.
Sites archéologiques, monuments, paysages urbains ou ruraux, bâti traditionnel, traditions, us et coutumes, savoir-faire ancestral…, autant de sujets abordés et mis en avant par les participants. L’ont peut admirer la beauté naturel d’un patrimoine qui fait la richesse de chacun des pays du pourtour de la Méditerranée. Un rappel iconique des différents trésors durables autour desquels peuvent s’articuler des actions à caractère touristique, économique ou sociale, pouvant générer une certaine mise en valeur de cet héritage qui tente de résister face à une modernisation et mondialisation accrues, voire féroces. Des photographies remettant, pour certaines, au goût du jour la beauté pure, de certains monuments, de certains quartiers : l’antique route reliant Jéricho à Jérusalem longeant le wadi Qelt ; la médina de la ville d’Oujda fondé en 994 par Ziri Ibn Attia, Jamaâ El Fna à Marrakech, l’Eglise de l’Assomption dont les 48 marches sont illuminées…
Alors que d’autres sont de véritables tranches de vies. Comme celle montrant des jeunes élèves dans une école coranique dans le Sud algérien, ou cet artisan de Naplouse travaillant le métal, où cette fabrique de savon à Tripoli qui date du siècle dernier. D’autres photographes ont, quant à eux, transposé la vie urbaine : un immeuble à Marseille aux couleurs ocres déteints, mais qui sont ravivées par le linge étendu ainsi que les paraboles disgracieuses ; place Attahrir (Le Caire), le reflet de la façade d’un immeuble dans un grand miroir tenu par un cycliste…
Autant de photos qui nous réconcilient avec notre passé culturel traditionnel. Des visuels qui nous projettent également dans un futur qui ne pourra se construire sans ce patrimoine qui demeure le vecteur de l’identité. Cette exposition est une interrogation sur la place que tient ce patrimoine “exceptionnel” au sein nous interroge sur la place que tient ce patrimoine exceptionnel au sein de nos sociétés contemporaines…
Des regards croisés qui marquent une halte sur une envie, ou une politique qui tend à réhabiliter l’architecture traditionnelle, les centres historiques, les sites archéologiques, les musées…
Des regards croisés qui marquent une halte sur une envie, ou une politique qui tend à réhabiliter l’architecture traditionnelle, les centres historiques, les sites archéologiques, les musées…
Par Amine IDJER
Source de l'article Liberté Algérie
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