Toujours en marge du SIAM 2014, mais surtout en pleine crise sur l’accès des fruits et légumes du Royaume en Europe, le Maroc et l’UE ont signé une lettre d’intention en vertu de laquelle l’UE accorde un don de 60 millions d’euros en appui au pilier II du plan Maroc Vert (PMV).
Ce nouveau don, dont la lettre d’intention a été paraphée par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le directeur général de l’agriculture et du développement rural de la Commission européenne, Jerzy Bogdan Plewa, sera décaissé en quatre tranches annuelles à partir de cette année. Il vise à contribuer à l’amélioration du revenu agricole des petits exploitants, en prenant en considération la sauvegarde des ressources naturelles.
Ledit don a également pour objectif de contribuer, dans les quatre régions cibles (Fès-Boulemane, Meknès-Tafilalet, l’Oriental et Souss-Massa-Drâa), à la réalisation des objectifs de développement des filières agricoles du Pilier II du PMV, et d’augmenter les capacités opérationnelles des structures du ministère en vue d’un meilleur suivi du PMV.
La période d’exécution de ce programme sera de 72 mois, répartie en deux phases. La première phase de mise en œuvre opérationnelle dure 48 mois, tandis que la deuxième est une phase de clôture d’une durée de 24 mois. Selon Aziz Akhannouch, l’UE avait accordé en 2010 un don de 70 millions d’euros pour financer un programme appelé PAPSA, ”Programme d’Appui à la Politique Sectorielle Agricole, entièrement dédié à l’un des deux piliers de notre stratégie consacrée au développement de la petite agriculture”, a-t-il précisé, notant qu’à travers le programme PAPSA, “l’UE a contribué à l’élaboration des cahiers des charges des dattes Boufegouss et Aziza, et a contribué à la reconnaissance des labels de l’Agneau Beni Guil et de la Datte Majhoul”.
D’une durée de 4 ans, ce programme vise l’accompagnement du Pilier II du PMV afin de dynamiser et renforcer les performances de l’agriculture marocaine, dans le but de la rendre plus compétitive et plus respectueuse de l’environnement et de contribuer davantage à la sécurité alimentaire nationale.
Le programme vise également à dynamiser les filières de la viande rouge ovine, l’oléiculture et des autres produits du terroir, notamment la truffe, offrant de fortes potentialités.
Source de l'article La Nouvelle Tribune
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