L’investissement direct à l’étranger (IDE) peut
être vu comme résultat de la libéralisation du commerce, et nous sommes prêts à
évaluer si s’applique au cas du commerce des services. Les pays partenaires
méditerranéens (PPM) offrent un cas d’une importance capitale pour explorer
cette hypothèse, compte tenu de leur diversité et du fait que tous ont été jugés
de dimension institutionnelle équivalente dans le contexte du partenariat
euro-méditerranéen (PEM).
Il existe une littérature de plus en plus abondante
mettant en valeur le rôle de l’IDE dans la croissance économique et nombreux
auteurs soulignent l’IDE comme la clé qui pourrait améliorer les résultats
faibles des Accords de l’Association euro-méditerranéenne (AEMAs). En même
temps, la littérature souligne également la contribution importante des services
dans la croissance économique. La recherche actuelle a relevé déjà que la manque
de commerce de la libéralisation des services dans le AEMAs a été une des causes
de l’échec du AEMAs à faciliter le commerce.
Ce projet évalue l’effet de la libéralisation du
commerce des services sur les pays partenaires méditerranéens (PPM) aux niveaux
de l’IDE. S’inspirant de l’identification des patrons et des données économiques
de modèles gravimétriques, nous avons tenté de tester empiriquement
l’existence d’une association entre la libéralisation du commerce des services
et le développement de l’IDE, par conséquent, en plaçant la
libéralisation du commerce des services aux premiers rangs de l’agenda
euro-méditerranéenne afin de promouvoir l’IED, améliorer les transactions
mondiales et, finalement, stimuler la croissance économique.
Compte tenu des
obstacles importants au commerce des services en vigueur dans les PPMs (par
exemple, les taux de change, les droits etc), ainsi que les niveaux relativement
faibles de l’IDE par rapport aux autres régions européennes, cette analyse et
ses résultats sont d’une importance capitale pour l’avenir du PGE. Étant donné
que la construction d’un contrefactuel est une entreprise complexe, nous
comparons les modèles du PPMs avec ceux de l’Europe centrale et de l’Europe de
l’est.
La pertinence d’une telle comparaison réside dans le fait que,
ressemblant lecas des PPMs, les accords européens signés dans les années 1990
comprenaient un degré de libéralisation du commerce des services sous la forme
de l’adoption de règles de mise en place des entreprises étrangères.
Les résultats principaux sont les suivants: le
commerce des services s’est avéré d’avoir un impact positif et significatif sur
l’IDE sur les Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO) et PPMs. Cela a été
vérifié par des analyses de sensibilité qui ont testé la méthodologie utilisée,
le traitement de la variable dépendante ainsi que les sources d’endogénéité. Au
même temps, le rapport confirme l’importance des variables de base du modèle de
gravité comme le PIB et la distance, en expliquant les IDE.
Finalement, les limites des données n’ont pas
permis d’être plus précis sur l’impact moyen du commerce des services dans
l’IDE, et nous étions seulement en mesure de tirer conclusions sur certains
Pays Méditerranéens Non Membres (PPMs) (en dehors de la plupart des PECO) qui
avaient données disponibles sur le commerce des services, pays tels comme
l’Egypte, le Maroc et l’Israël.
Par ailleurs, nous n’ étions pas en mesure de
discerner l’impact des différents types de commerce des services sur l’IDE,
puisque les données en commerce des services ne sont pas disponibles non plus.
On a besoin d’une base de données plus large et une méthodologie afin de
disposer de données fiables et de quantifier plus précisément l’importance du
commerce dans les services et l’IDE.
Les conclusions ci-dessus, nous conduisent à des
implications politiques pertinentes concernant l’efficacité des politiques
existantes de l’UE vers les PPMs, ce qui indique le rôle d’une zone de
libre-échange dans la promotion du développement des investissements directs
étrangers dans la région.
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