Le Maroc qui est le 4ème fournisseur de tomate de l’Union Européenne voit ses conditions physio-sanitaires allégées par la Commission Européenne. Quelles incidences cela aura t-il pour les exports du pays ?
« Les contrôles ne s’appliqueront désormais qu’à 5% du volume total de tomate importé du Maroc » déclare un communiqué de l’Union Européenne. Les procédures de contrôle qualité restent quant à elle inchangées précise la Commission Européenne.
La culture de la tomate pèse pour le royaume chérifien 350 millions d’euros dont 80% est exporté vers la France : véritable porte d’entrée pour le marché communautaire Européen. Les fruits et légumes représentent eux 500 millions d’euros de chiffre d’affaire.
Membre de l’Organisation Mondiale du Commerce depuis 1995, c’est avec l’Union Européenne que le Maroc a tissé la plus grande relation commerciale. Les secteurs des fruits et légumes, des conserves alimentaires, des produits laitiers, des oléagineux bénéficient d'une libéralisation totale. Mais la tomate classée en tant que « produit sensible » par les institutions européennes demeure freinée dans son prix d’export afin de ne pas concurrencer la production Européenne notamment Espagnole.
En même temps, quatre régions les plus défavorisées économiquement, celles de Fès-Boulemane, Meknès-Tafilalet, Oriental et Souss-Massa- Drâa bénéficient du programme d’appui au Plan Maroc Vert par l’Europe.
Par Juli Choquet - Source de l'article Econewsmed
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