New-York : IFG, ‘Islamic Finance Gatway’, service dédié à la promotion de la finance islamique, porté par le groupe multimedia New-Yorkais, Thomson Reuters, vient de publier, sur son site spécialisé Zawya, une analyse traitant de l’avenir, se promettant radieux, de la Finance Islamique au Maroc.
Intitulée ‘Morocco can foster new Islamic banking hub ’ (traduction libre : Le Maroc peut s'ériger en nouvel Hub de la finance islamique’, l’analyse relève la ‘‘formidable opportunité’’, dont dispose le Maroc pour se développer, grâce à la finance islamique qui serait selon l’IFG, au service de son économie, certes diversifiée mais qui a besoin de gagner en volume.
Le Maroc, souligne l’article, présente de nombreux avantages, en sa faveur, pour attirer les IDE , spécialement ceux en provenance du Moyen-Orient.
Le royaume qui a été, de plein fouet, touché négativement par la crise atrophiant durablement et irrémédiablement, l’économie de l'Union Européenne, aura chance de s’affranchir de cette dépendance à l’Europe le pénalisant, en s’ouvrant à la Finance Islamique notamment par les développements des marchés de Sukus, indique cette analyse.
L'Europe recroquevillée
Lucidement, l’IFG remarque, que si croissance il y aurait en Europe, cela ne s’accompagnerait pas par une expansion de ces financements en dehors de ses frontières. Les banques européennes se sont retranchées dans leurs marchés domestiques, cela, alerte l’analyse, laisse peu de chances, à un pays partenaire de l’UE comme le Maroc, de bénéficier, des débordements positifs de la croissance européenne.
Par contre, le développement de la finance islamique comme alternative de poids, dans l’économie marocaine, ferait bénéficier, cette dernière, d’accès aux réserves colossales en capitaux, amassées dans les places financières des pays de la CCG, indique les économistes de l’IFG.
Le Maroc au service de sa région
Le Maroc, poursuivent-ils, deviendrait, pour son propre intérêt et celui de sa région (Afrique du nord et de l’Ouest), un HUB de promotion et de distribution des financements islamiques pour les développements économiques, infra-structuraux et commerciaux, tirant profit, de ses différents atouts : D’abord, sa précieuse stabilité dans une région où ses voisins l’Algérie, la Tunisie, laLibye et l'Egypte sont instables, ensuite, sa future cité financière, Casablanca Finance City(CFC) laquelle boosterait ses banques et ses sociétés financières et enfin, son réseaux bancaire développé en Afrique, qui l’avantage, souligne l’IFG, face à son principal concurrent dans la région, sur ce volet de la finance islamique, le Nigeria.
Source de l'article Le Mag
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire