Energie renouvelable : Le Maroc exportera 20% de son électricité verte à l’horizon 2020

Dans un rapport intitulé ‘Energies renouvelables et développement durable en Méditerranée : Le Maroc et le Plan Solaire Méditerranéen’ réalisé par des équipes d’économistes et chercheurs marocains et espagnols, il a été démontré que le Maroc exportera de l’énergie verte à hauteur de 20% de ses productions solaires et éoliennes, à l’horizon 2020.
Le royaume du renouvelable s’insérera parfaitement dans le plan solaire méditerranéen, prévu pour déployer 20 gigawatts de capacité d’énergie renouvelable dans la région méditerranéenne à l’horizon 2020.

Dirigée par deux économistes de
l’Universidad Autónoma de Madrid, Alejandro Lorca et Rafael de Arce, l’étude fut publiée le moi de mai dans le cadre des travaux du FEMISE (forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques).

« Nous avons élaboré en 2011 un projet avec les équipes marocaines destiné à étudier les effets macro économiques de l’installation de centrales thermosolaires au Maroc » ont expliqué les deux professeurs espagnols, pour qui, le Maroc possède des atouts forts avantageux pour se mouvoir, véritable usine énergétique aux portes de l’Europe :
  • 11 heures par jour de luminosité et une conservation de la chaleur durant sept heures.
  • 14 km de distance séparant le nord du Maroc au sud de l’Espagne.
  • L’existence de câbles d’interconnexion à grande échelle avec le réseau européen.
Sont autant d’atout que le royaume fait valoir en vue d’attirer vers lui les investisseurs du secteur, notamment de là ou ils sont en nombre, à savoir des Etats-Unis, d’Allemagne et d’Espagne.

Il en ressort également de ce rapport deux types d’effets macroéconomiques de l’implantation de grande capacité de productions d’énergies renouvelable :

Si le royaume opte pour le minimum d’intégration industrielle, à savoir importer du matériel fini et le monter sur place, l’énergie verte impacterait le PIB par une hausse de 1,17 % et le marché du travail par la création de 319 000 emplois; alors que si l’on opte pour des industries locale d’équipements de production, le PIB croitrait de 1,91% et l’on créerait 482 000 emplois.

A cet effet « Des discussions sont en cours entre les gouvernements français et marocains destinées à mettre en place des mécanismes financiers incitatifs pour attirer les investisseurs étrangers à implanter des CSP » relève Alejandro Lorca selon qui, le Maroc a opté pour la fabrication sur place des matériels de production.

Les trente années à venir, prédisent les auteurs du rapport, le Maroc sera l’un des principaux ravitailleurs en énergie de l’Europe.

Source de l'article eMarrakech

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