L'Europe et le Printemps arabe seront les thèmes d'une conférence de haut niveau réunissant de hauts responsables politiques, des analystes, des entreprises et une série d'autres acteurs locaux et internationaux à Bruxelles, le 31 mai. La Banque européenne d'investissement (BEI) est l'un des sponsors de cet événement, avec Les amis de l'Europe et l'Institut pour la démocratie et l’assistance électorale.
Les débats seront axés sur la nécessité pour l'UE d'élaborer une nouvelle stratégie pour la région du Sud de la Méditerranée, ainsi que sur la création d'emplois, la croissance durable, la démocratie et la sécurité.
Les questions abordées seront, entre autres :
- L'UE a-t-elle commencé à élaborer une nouvelle stratégie méditerranéenne - axée non seulement sur la coopération économique, mais aussi sur le soutien aux réformes démocratiques, la sécurité et même l'augmentation de l'immigration ?
- Étant donné que l'aide de l'UE ne peut à elle seule créer les nouveaux emplois nécessaires pour offrir un avenir aux jeunes des pays arabes, que peuvent faire l'UE et les décideurs politiques européens pour relancer les économies arabes et générer des opportunités d'emploi substantielles ?
- L'Europe en fait-elle assez pour encourager les projets qui stimulent les échanges commerciaux entre les pays arabes, qui ne représentent actuellement que 2 % du commerce extérieur total dans les cinq pays du Maghreb?
Les orateurs incluent Mohamed El-Baradei, responsable de l'Association nationale de changement égyptienne, Karel De Gucht, commissaire européen au commerce, Touhami Abdouli, Secrétaire d’État aux affaires étrangères auprès du ministère tunisien des affaires étrangères, Philippe de Fontaine Vive Curtaz,Vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI) et Ana Gomes, membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen et Rapporteur pour la Libye.
La BEI plaide pour une augmentation des efforts visant à faciliter les investissements dans la région, en particulier du secteur privé. Les nouvelles réalités politiques vont nécessiter une nouvelle réponse économique centrée sur la croissance et l'emploi, qui sont essentiels pour légitimer les nouveaux régimes. Lors des débats, la Banque pourra partager sa longue expérience pratique ; elle est en effet présente dans la région depuis les années 70.
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