La treizième édition du Festival culturel européen à Alger sera inaugurée le dimanche 13 mai à 19 h, à Ibn Zeydoun, et se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois, sous le signe de la diversité.
Comme à l’accoutumée, le festival européen débarque dans la capitale pour présenter une diversité musicale, non sans favoriser l’échange et le dialogue interculturel entre les deux rives de la Méditerranée. Mme Laura Baeza, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, a bien mis en évidence l’importance de ce rendez-vous annuel, lors de la conférence de presse organisée ce lundi 7 mai à l’hôtel Sofitel d’Alger.
Depuis son lancement, en 2000, «ce festival s’inscrit dans le paysage culturel de cette capitale (Alger, ndlr) qui a su accueillir et intégrer, au fil des siècles, autant de cultures et de civilisations différentes», selon Mme Baeza.
Avant de céder la parole aux attachés culturels des quinze Etats membres, qui ont présenté le programme de leurs soirées respectives, la conférencière a ajouté : «Un Festival culturel européen en Algérie, c’est un juste retour des choses, l’Algérie s’est ouverte à nous, l’Europe s’ouvre à l’Algérie aussi dans le domaine de la culture.»
Une ouverture qui est également illustrée par cinq concerts.
D’abord, celui du Trio Kepera des Pays-Bas qui, avec le violoniste algérien Kheireddine M’Kachiche, expérimente son jazz en le fusionnant avec la musique andalouse.
Lors de leur rencontre scénique, les deux parties tenteront d’offrir, en beauté, un répertoire fait de croisements musicaux dans la méthode du jazz. D’autant que Kheireddine M. compte nombre de collaborations au niveau national et international.
Le trio hollandais s’intéresse en particulier aux musiques traditionnelles de Perse et du monde arabe. Le voilà, enfin, dans un pays du Maghreb pour exposer un nouveau concept, de nouvelles sonorités.
Ensuite, Senda, la chanteuse algérienne émigrée, sera accompagnée par le groupe autrichien pop-rock The Prayner Band. Puis, les musiciens belges Pierre Vaiana, Barbara Wiernick et Jean-Paul Estiévenart feront un liqaa (rencontre) avec leurs pairs algériens de Madar : le guitariste Aminoss, le bassiste Nadjib Gamoura et le batteur Nazim Benkaci.
La musique du monde viendra de France, celle de Lokua Kanza (d’origine congolaise). Et comme la dernière fois, l’ensemble de la musique gnawie, Gaâda Diwan Béchar d’Algérie, interprétera des titres de son dernier album et ses autres succès. Il aura l’honneur de clôturer ce treizième festival du Vieux Monde.
Par Mohamed Rediane -
Source de l'article - Jeune Indépendant
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