Laurence Aïda Ammour vient de publier un article remarquable intitulé 'Nouveaux défis sécuritaires en Afrique du Nord après le « printemps arabe »'.
Points-Clés :
• En opérant une rupture historique et stratégique avec la stabilité autoritaire antérieure, les soulèvements populaires en Tunisie, en Égypte et en Libye ont réintroduit la dimension sociale des changements de régime et la problématique centre-périphérie à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale.
• Les défis de sécurité à la suite du « printemps arabe » dans la région Afrique du Nord-Sahel se manifestent par deux types de conflictualités : la réactivation de conflits gelés et oubliés, par des communautés récusant les tutelles conventionnelles ; et la criminalisation croissante des zones grises qui remettent en cause l’autorité des États.
• Dans un contexte économique désastreux, les défis de sécurité induits pas ces bouleversements politiques et sociaux, en amplifiant et en aiguisant les menaces transnationales préexistantes, brouillent les frontières spatiales et temporelles des transitions et complexifient les processus de stabilisation nationale et régionale.
• L’ouverture d’un nouveau front d’instabilité en Libye encourage la rente criminelle et permet à des acteurs nonétatiques locaux ou non de renforcer leurs capacités et leurs connexions : trafiquants, relais locaux, contrebandiers, milices, loyalistes et galaxie terroriste arabo-africaine.
• L’articulation des crises intérieures et des enjeux stratégiques entraîne une extension du domaine d’insécurité des rives de la Méditerranée à celles du Golfe de Guinée. La résurgence de la problématique centre-périphérie à la faveur du « printemps arabe » reste au coeur des processus transitionnels et de la construction des futurs cadres institutionnels.
Points-Clés :
• En opérant une rupture historique et stratégique avec la stabilité autoritaire antérieure, les soulèvements populaires en Tunisie, en Égypte et en Libye ont réintroduit la dimension sociale des changements de régime et la problématique centre-périphérie à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale.
• Les défis de sécurité à la suite du « printemps arabe » dans la région Afrique du Nord-Sahel se manifestent par deux types de conflictualités : la réactivation de conflits gelés et oubliés, par des communautés récusant les tutelles conventionnelles ; et la criminalisation croissante des zones grises qui remettent en cause l’autorité des États.
• Dans un contexte économique désastreux, les défis de sécurité induits pas ces bouleversements politiques et sociaux, en amplifiant et en aiguisant les menaces transnationales préexistantes, brouillent les frontières spatiales et temporelles des transitions et complexifient les processus de stabilisation nationale et régionale.
• L’ouverture d’un nouveau front d’instabilité en Libye encourage la rente criminelle et permet à des acteurs nonétatiques locaux ou non de renforcer leurs capacités et leurs connexions : trafiquants, relais locaux, contrebandiers, milices, loyalistes et galaxie terroriste arabo-africaine.
• L’articulation des crises intérieures et des enjeux stratégiques entraîne une extension du domaine d’insécurité des rives de la Méditerranée à celles du Golfe de Guinée. La résurgence de la problématique centre-périphérie à la faveur du « printemps arabe » reste au coeur des processus transitionnels et de la construction des futurs cadres institutionnels.
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