La transaction a été finalement plus large que prévue. Selon l’agence Reuters, l’Algérie a acheté 605 000 tonnes de blé de mouture la semaine dernière à l’issue d’un appel d’offres.
Citant des traders européens, l’agence affirme que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) devait au départ acquérir 400 000 tonnes. Mais a finalement dû augmenter son importation à 605 000 tonnes.
Cette augmentation subite de la quantité importée s’est traduite par une augmentation des prix sur le marché. La tonne supplémentaire s’est ainsi vendue à 256 dollars au lieu de 254,5 dollars. Nos tentatives de joindre l’OAIC pour avoir des explications sur la modification de la quantité commandée sont restées vaines. L’OAIC, par une simple décision, fait perdre au Trésor public près d’un million de dollars. Si cet organisme avait commandé dès le départ la quantité souhaitée, il aurait payé la tonne la moins chère, dans un contexte marqué par la baisse des prix du blé sur le marché mondial.
Sur la provenance, l’agence affirme que le blé importé viendrait surtout d’Europe du Nord et moins de France. Habituel pourvoyeur de blé à l’Algérie, la France a souffert cet été de fortes pluies qui ont affecté la qualité des récoltes, notamment pour la fabrication du pain, produit très prisé en Algérie. L’OAIC a donc préféré refuser une certaine quantité de blé venant de l’Hexagone.
L’Algérie fait partie des plus gros consommateurs de blé dans le monde. Durant les cinq premiers mois de 2014, le pays a importé pour 970 millions de dollars de blé. Un chiffre en hausse de 6,47% par rapport à la même période en 2013. La production céréalière de l’Algérie a chuté de 30% durant la campagne 2013 – 2014 par rapport à la précédente, pour s’établir à 34 millions de quintaux.
Source de l'article TSA
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