L'Algérie apporte une contribution "active et constructive" au dialogue méditerranéen de l'Otan, a affirmé mardi à Alger le directeur de la coopération avec l'Union européenne et les institutions européennes au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani.
"L'Algérie avec son potentiel apporte une contribution active et constructive au dialogue méditerranéen de l'Otan en vue de faire de la région un espace de paix, de stabilité et de prospérité partagée", a déclaré M. Mokrani à l'occasion du 20e anniversaire du Dialogue méditerranéen de l'Otan, célébré au siège du ministère des Affaires étrangères.
La participation de l'Algérie au Dialogue méditerranéen (DM) (auquel elle a adhéré le 14 mars 2000) "se veut graduelle et mutuellement bénéfique", a-t-il ajouté.
Le responsable a aussi souligné que l'Algérie "considère le dialogue avec l'Otan comme étant complémentaire aux autres dialogues développés avec l'OSCE, le cadre 5+5, l'Union pour la Méditerranée (UpM) et l'Union européenne (UE)".
Il a rappelé, par la même occasion, que l'Algérie, participe avec des délégations composées d'officiels, d'élus, des représentants des médias et de la société civile aux activités organisées par l'Otan dans le cadre de la diplomatie publique.
Intervenant lors de la cérémonie de célébration de ce Dialogue, créé en 1994 par le Conseil de l'Atlantique nord, M. Rolf Schwarz, chargé des affaires politiques et politique de sécurité de l'Otan, a pour sa part, mis l'accent sur les "nouveaux défis" posés à l'Alliance et à la Méditerranée, notamment après les soulèvements qu'ont connus ces dernières années certains pays de la région.
Pour faire face à ces nouveaux défis, le même responsable a fait savoir que l'Otan "a noué des relations politiques plus étroites" avec les pays du Bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. "L'Otan a indiqué clairement qu'elle se tient prête à soutenir la transition", dans les pays touchés par ce qui est appelé "révolutions arabes", a encore souligné M. Schwarz.
Evoquant de son côté la sécurité dans la région méditerranéenne, M. Cherif Driss, enseignant à l'Institut des sciences politiques de l'université d'Alger, a estimé que "nous sommes dans un espace plus fragmenté qu'homogène", menacé selon lui par "la fragilité des Etats" citant les exemples du Mali et de la Libye, deux pays en proie à des troubles.
Pour cet analyste, les relations bilatérales, une coopération régionale et une coopération extra-régionale (comme le cas du Dialogue méditerranéen) "sont importantes" pour faire face aux défis qui se posent aux pays de la Méditerranée et du Moyen-Orient.
Source de l'article APZ
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