Un colloque euro-méditerranéen sur l’environnement et la sécurité industrielle aura lieu la dernière semaine du mois d’avril à Oran.
Organisé par l'Ecole supérieure des professeurs d'enseignement technologique de cette ville, cette rencontre scientifique a pour objectif, de créer une synergie entre les chercheurs et les industriels du Bassin méditerranéen pour qui les risques liés à l’activité humaine sur l’environnement pourraient être d’autant plus graves que l’espace terre-mer est relativement fermé et réduit par rapport à d’autres pays du globe. On se rappelle tous le bombardement par l’aviation israélienne des réservoirs de pétrole de la centrale électrique de Jiyé, au Liban Sud qui a entraîné l’une des plus grandes catastrophes écologiques en Méditerranée empoisonnée par des milliers de litres de fuel.
Est-il possible d’arriver à une stratégie concertée, unifiée en matière de sécurité industrielle ? C’est en tout cas l’une des ambitions de cette rencontre d’experts et d’opérateurs qui tablent sur des recommandations à la fin du colloque pour y voir plus clair.
Il faut relever que l’actualité de ces derniers jours opère un effet grossissant et salutaire pour poser les bonnes questions. La guerre en Libye, l’utilisation des armes, le pétrole et le gaz qui brûlent ; la centrale de Fukushima au Japon qui, bien que, paramétrée pour résister aux «traditionnels» séismes a pourtant subi les contrecoups d’un tsunami que les concepteurs de la centrale n’ont pas prévu. La nature est imprévisible, ne pas tenir compte de cette sagesse populaire c’est faire preuve d’une imprudence dont les conséquences peuvent être graves et durables.
À Fukushima, les réacteurs s'étaient bien arrêtés comme prévu lors du séisme… la sécurité industrielle a bien fonctionné a ce stade. La suite a montré les failles du système : un tsunami de la taille de celui du 11 mars dernier avait été sous-estimé. Résultat : Mise hors service du circuit électrique et la fourniture en eau servant à refroidir les réacteurs à l'arrêt et les piscines de combustibles. Et comme Tepco avait avoué quelques jours avant le séisme avoir falsifié des registres d'entretien transmis aux autorités… On imagine alors tout le chemin qui reste à faire pour que la sécurité industrielle ne soit ni otage de l’amateurisme ni du monde des affaires et des intérêts financiers immédiats.
Source http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/11217
Est-il possible d’arriver à une stratégie concertée, unifiée en matière de sécurité industrielle ? C’est en tout cas l’une des ambitions de cette rencontre d’experts et d’opérateurs qui tablent sur des recommandations à la fin du colloque pour y voir plus clair.
Il faut relever que l’actualité de ces derniers jours opère un effet grossissant et salutaire pour poser les bonnes questions. La guerre en Libye, l’utilisation des armes, le pétrole et le gaz qui brûlent ; la centrale de Fukushima au Japon qui, bien que, paramétrée pour résister aux «traditionnels» séismes a pourtant subi les contrecoups d’un tsunami que les concepteurs de la centrale n’ont pas prévu. La nature est imprévisible, ne pas tenir compte de cette sagesse populaire c’est faire preuve d’une imprudence dont les conséquences peuvent être graves et durables.
À Fukushima, les réacteurs s'étaient bien arrêtés comme prévu lors du séisme… la sécurité industrielle a bien fonctionné a ce stade. La suite a montré les failles du système : un tsunami de la taille de celui du 11 mars dernier avait été sous-estimé. Résultat : Mise hors service du circuit électrique et la fourniture en eau servant à refroidir les réacteurs à l'arrêt et les piscines de combustibles. Et comme Tepco avait avoué quelques jours avant le séisme avoir falsifié des registres d'entretien transmis aux autorités… On imagine alors tout le chemin qui reste à faire pour que la sécurité industrielle ne soit ni otage de l’amateurisme ni du monde des affaires et des intérêts financiers immédiats.
Source http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/11217
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