Dans le cadre des efforts visant à dynamiser l'action de l'Union pour la Méditerranée (UPM), une délégation du Fonds d'amorçage, de réalisation et d'orientation (FARO) a effectué une visite au Liban au cours de laquelle elle a pavé la voie à l'implantation prochaine de son programme au Liban. Ce dernier vise notamment à aider les entreprises innovantes françaises à se développer en Méditerranée par le biais de partenaires sud-méditerranéens.La Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth (CCIAB) a organisé hier une conférence de presse pour communiquer au grand public les résultats de la visite d'une délégation économique française, du 18 au 20 avril dernier, dans le cadre du programme « Fonds d'amorçage, de réalisation et d'orientation » (FARO), auquel le Liban est le premier pays de la Méditerranée à participer.
À cette occasion, le président de la CCIAB, Mohammad Choucair, a souligné que la CCIAB avait pour objectif de créer un centre pour le programme FARO au Liban, affirmant que cette étape s'inscrivait dans le cadre des efforts de l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour soutenir le développement des petites et moyennes entreprises (PME).
Le président de la CCIAB a en outre souligné que l'implantation du programme FARO au Liban serait officialisée suite à une visite qu'effectueraient les responsables de la chambre au siège du FARO en France d'ici à un mois.
De son côté, le président du FARO, Albert Olivier, a souligné que cette visite avait pour but de consolider les relations économiques entre les deux pays et de présenter les principaux objectifs du programme. « L'avenir économique de la Méditerranée repose sur les PME, qui permettent de réduire les écarts de niveau de vie au sein de la population. Ainsi, le programme FARO apporte un soutien à ces entreprises, en cherchant à développer la coopération entre les PME de la Méditerranée » a-t-il ajouté.
M. Olivier a en outre souligné que le centre FARO au Liban serait le point d'ancrage pour le développement des activités du programme dans la région.
Pour sa part, le représentant de l'UPM, Julien Aubert, a expliqué les différentes difficultés rencontrées par l'Union en raison de la crise financière internationale, la crise de l'euro et les troubles politiques dans les pays arabes. « L'Union est en constante progression, vu qu'elle n'est pas idéologique mais économique, et qu'elle a notamment pour but de créer des emplois pour les jeunes » a-t-il ajouté.
Par Lorientlejour - le 21 avril 2011
Source : http://www.lorientlejour.com/category/%C3%89conomie/article/701000/Union_pour_la_Mediterranee+%3A_le_programme_FARO_va_bientot_s%27implanter_au_Liban.html
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