Plus de 30.000 professionnels issus de 170 délégations se sont rassemblés à l'occasion du 6ème forum mondial de l'eau à Marseille du 12 au 17 mars 2012.
Le problème de l'inégale répartition naturelle de l'eau sur la planète se pose avec particulièrement d'acuité dans le bassin Méditerranéen, l'une des régions les moins bien dotées en ressources hydriques au monde, et où les conséquences du réchauffement climatique se font le plus sentir. L'inefficacité actuelle des modes de gestion de l'eau accentue encore ce sombre tableau. Les pertes en eau sont ainsi évaluées à hauteur de 40% dans la région. Les sessions méditerranéennes du forum mondial de l'eau ont ainsi ciblé les thématiques de la gouvernance, de la gestion de la demande, du recours aux eaux non conventionnelles et de la dépollution d’un écosystème partagé. Elles ont permis de mettre en exergue un certain nombre de solutions qui devraient être suivies par la mise en place de task forces dédiées.
L'Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen (IPEMED), membre du réseau ANIMA, a recommandé la concentration de données internationales sur l'eau au sein d'un centre national d’informations, en vue d’améliorer la planification et la stratégie. Ce centre, ou "hub méditerranéen" pour la gestion de l'eau, permettrait de catalyser les actions des différents réseaux en mutualisant leur expertise.
L’Institut Méditerranéen de l’Eau (IME) qui coordonnait les débats du Processus Intercontinental Méditerranéen, a insisté sur l'obligation d'une meilleure gouvernance pour assurer la durabilité des projets. Il préconise la mise en place de cellules transversales de la gestion de demande en eau, ainsi que la création d'outils de planification pour une gestion concertée et collective optimale.
ANIMA a également participé à la consultation " Quels obstacles à l'innovation dans le domaine de l'eau en Méditerranée? " organisée par le CMI, avec cette présentation.
Synthèse ANIMA
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