Le projet « Renforcement des capacités du ministère de la justice – Soutien à la professionnalisation », financé par un don de l'Union européenne de 2,7 millions d'euros, a permis à l'Institut des études judiciaires d’offrir des sessions de formation à 34 magistrats au Liban.
Ce projet, mis en œuvre par ACOJURIS, vise à renforcer la capacité du ministère de la justice en vue d'assurer l'efficacité et le bon fonctionnement de la justice au Liban en accompagnant la professionnalisation de l'ensemble des acteurs judiciaires. Le nombre total des acteurs judiciaires formés dans le cadre du projet s'élève à plus de 3 500, bien au-delà des prévisions initiales qui prévoyaient la formation de 2 625 personnes.
Cette formation a couvert l'ensemble des thèmes clés intéressant les magistrates et les magistrats à travers quatre modules portant surle droit civil et la procédure civile, le droit pénal et la procédure pénale, le droit commercial et le droit économique, et le droit administratif.Elle a ainsi permis de former 34 futurs formateurs qui pourront à leur tour transmettre les connaissances acquises et donc assurer la pérennité du projet.
Les sessions de formation des magistrats ont été clôturées la semaine passée, en présence de S.E. M. Chakib Cortbawi, ministre de la justice, S.E. l'Ambassadeur Angelina Eichhorst, Chef de la Délégation de l'Union européenne, S.E.M. Denis Pietton, Ambassadeur de France, S.E. M. Jean Carlos Gafo, Ambassadeur d'Espagne, M. Sami Mansour, Président de l'Institut des études judiciaires, et Mme Karima Zouaoui, Déléguée générale d'ACOJURIS, l'Agence de coopération juridique internationale, ainsi que de nombreuses personnes du domaine de la justice au Liban.
Le ministre Cortbawi et l'Ambassadeur Eichhorst ont souligné que tout État soucieux d'avoir l'état de droit comme principe directeur de son développement doit placer l'aspiration à une justice efficace et indépendante au centre de ses priorités.Ils ont insisté sur le besoin d'actualiser les compétences des acteurs judiciaires de manière continue afin que l'appareil judiciaire soit moderne et fonctionne selon les normes du droit.
Les formations ont été réalisées conjointement par des praticiens du droit originaires des États membres de l'Union européenne et du Liban, ce qui a permis aux participants de bénéficier de formations pratiques.Ce programme a particulièrement bénéficié de la participation de magistrats venant de pays européens qui ont des systèmes de droit proches du système libanais, inspiré du droit romain, notamment la France et l'Espagne.
Par ENPI Info Centre
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