Au départ, c'est une date, 2020, fixée dès 2006 par les gouvernements euro-méditerranéens. Et une initiative, nommée « Horizon 2020 », visant à réduire les sources les plus significatives de pollution en Méditerranée : émissions industrielles, déchets municipaux et eaux usées urbaines, responsables à 80 % de la pollution de la plus vaste mer continentale du monde.
Developper le tourisme
L'Agence française de développement, en finançant des projets au Maroc, en Tunisie, en Egypte et bientôt au Liban, est très mobilisée. « C'est un objectif ambitieux, indique Emeline Oudin, chef de projet en charge de l'eau et de l'assainissement. Il s'agit de créer les conditions de l'amélioration de la qualité de vie de la population et de sauvegarder la biodiversité, ce qui permettra aussi de développer le tourisme. »
Au Maroc, par exemple, dans le cadre du programme national d'assainissement, une nouvelle station d'épuration, fonctionnelle depuis un an, traite les eaux usées à Nador, en bordure de la Méditerranée. Tout près, la lagune de Marchica préserve la biodiversité et se destine à devenir une zone de plaisance. D'autres projets sont menés sur le pourtour méditerranéen : « A Tunis, nous devons avoir le meilleur réseau d'adduction en eau potable de tout le Maghreb », poursuit Emeline Oudin. Signe que des progrès non seulement se profilent, mais sont en cours.
Par V. T. -20minutes.fr
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