L'Union pour la Méditerranée (UpM) et Medgrid, consortium industriel qui promeut l'interconnexion entre les réseaux électriques de part et d'autre de la Méditerranée, se sont alliés vendredi pour collaborer à la mise en oeuvre du Plan solaire méditerranéen (PSM).
Les deux organisations se sont engagées via un protocole d'entente à oeuvrer en faveur de ce projet très ambitieux qui vise à développer à grande échelle les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique dans le bassin méditerranéen.
Concrètement, les deux parties veulent travailler sur des questions comme les infrastructures d'interconnexion et les outils de financement, et initier des projets concrets.
Le Plan solaire méditerranéen est une initiative de l'UpM qui prévoit la construction, d'ici 2020, de 20 gigawatts (GW) de capacités de production d'électricité renouvelable, notamment solaire, dans le bassin méditerranéen.
L'idée est de permettre aux pays du sud et de l'est de la Méditerranée de couvrir leur consommation en énergie, qui ne cesse de grimper, et d'exporter de l'électricité vers l'Europe, qui diversifierait ainsi ses approvisionnements en énergie.
Medgrid, lancé en 2010 sous le nom de Transgreen, oeuvre à développer l'interconnexion électrique entre l'Europe et les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée, une démarche complémentaire du plan solaire méditerranéen.
L'UPM, créée le 13 juillet 2008, compte 43 membres dont, outre les pays de l'Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.
Elle ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation...), de donner un nouveau souffle à la coopération euro-méditerranéenne. Mais au plan politique, le conflit israélo-palestinien a obéré tout progrès dans son action.
©AFP & Romandie.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire