"Plus de la moitié des petits fonds côtiers [méditerranéens] ne subissent pas de pressions majeures mais plusieurs sites restent à protéger des pollutions chimiques venant de la terre et de certaines dégradations liées aux activités maritimes et littorales ", a indiqué l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse à l'occasion de le présentation des résultats de la campagne de surveillance 2017.
Parmi les points noirs identifiés par l'agence de l'eau : des pollutions au tributylétain issues des peintures des bateaux (interdit depuis 2003), le mercure d'origine industrielle ou les pesticides liés aux apports des cours d'eau côtiers à la mer.
L'Agence note également que les mammifères marins de Méditerranée sont contaminés par les phtalates par l'ingestion de microplastiques. "Les concentrations varient de 0,9 g/kg à 1,7 g/kg de chair en fonction des espèces concernées", indique-t-elle.
Certains points positifs sont à noter : ainsi des herbiers de Posidonie recolonisent des zones de rejets urbains de la calanque de Cortiou (Marseille) et de Cap Sicié (Toulon).
© Agence de l'eau RMC |
"La connaissance des populations de poissons côtiers - petites larves et adultes qui sont des descripteurs écologiques reste encore insuffisante pour faire un diagnostic global, reconnaît l'agence. Cependant, les secteurs de la Côte Bleue, des Embiez, de la plaine orientale de Corse et du littoral sud-ouest de la Corse présentent les densités les plus importantes de poissons adultes". Ces secteurs présentent également de nombreux poissons juvéniles.
Enfin, l'agence de l'eau souligne également une diminution des pollutions par hydrocarbures malgré un retour à une fréquentation soutenue de navires de haute plaisance de plus de 25 mètres.
Par Dorothée Laperche - Source de l'article Actu Environnement
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